Les prix du pétrole étaient en hausse hier, soutenus tant par les perspectives d’une demande amenée à repartir aux Etats-Unis que par la promesse d’une offre contenue en Irak.
Par Sara B.
Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,78 % à Londres par rapport à la clôture de vendredi, à 55,84 dollars. Le baril américain de WTI pour le même mois grimpait dans le même temps de 0,90 % à 52,74 dollars. «Même si la pandémie ne ralentit pas encore, les prix du pétrole ont de bonnes raisons de commencer la semaine avec des gains, grâce à un cocktail de nouvelles haussières hier matin», a indiqué Bjornar Tonhaugen, analyste.
Première d’entre elles, le programme de relance de 1 900 milliards de dollars porté par le nouveau locataire de la Maison- Blanche, Joe Biden, censé doper l’activité économique et donc la consommation d’or noir outre-Atlantique. Ensuite, des «nouvelles positives sur le front de l’Opep, l’Irak ayant promis de réduire sa production de pétrole en janvier et février pour compenser le dépassement de 2020», a continué le même analyste, évoquant des informations rapportées par Bloomberg.
Par a ailleurs, les investisseurs surveillent la situation en Indonésie où les autorités ont saisi hier deux pétroliers, iranien et panaméen, soupçonnés
d’avoir effectué un transfert illégal de brut dans les eaux du pays d’Asie du Sud-Est.
S. B.