«La participation des femmes aux Assemblées élues est stipulée dans la Constitution», a indiqué, hier, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, rappelant que «l’article 59 de la nouvelle loi électorale a octroyé toutes les chances aux femmes de participer aux Assemblées élues».
Lors de son intervention, hier, au Forum de la Radio algérienne, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a salué l’initiative du président de la République qui a enchaîné des rencontres avec les chefs des partis politiques dès son retour. «Ces réunions reflètent la volonté du Président de consulter tous les acteurs pour aller vers la nouvelle République», a indiqué l’invité de la radio, soulignant que le Président a entrepris de mettre en œuvre son agenda politique dans le cadre de la transparence et de l’intégrité. Kamal Fenniche a déclaré que la distribution du projet de la nouvelle loi électorale sur les partis politiques ainsi que les représentants de la société civile perpétue la pratique démocratique participative et établit la nouvelle Algérie voulue par le Président Tebounne ainsi que le mouvement populaire. Le président du Conseil constitutionnel a indiqué que «la Constitution du 1er novembre est le premier élément de base sur la voie de la création de la nouvelle République», ajoutant qu’«elle exige une révision de l’arsenal législatif du pays, y compris la loi organique pour les élections». Il a souligné que la nouvelle loi contient des garanties procédurales qui apportent des solutions efficaces afin d’éliminer les pratiques de corruption et éviter les écarts que l’Algérie a connus. Parmi ces mesures, figurent les nouveaux pouvoirs de l’Autorité électorale nationale indépendante et le système de vote proportionnel sur la liste ouverte. «Le projet reflète également ce que la nouvelle Constitution a apporté sur la nécessité de conférer une transparence totale au processus électoral, de progresser vers la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes et la participation active des jeunes dans la vie politique qui reflète leur véritable rôle dans la société», a affirmé Fenniche. Il a déclaré que le nouveau système électoral est une révolution, notamment en ce qui concerne le mode de scrutin et le remplacement de la liste fermée par une liste ouverte, où l’électeur choisit une liste puis sélectionne dans la même liste les candidats qu’il juge les plus compétents et les plus dignes de sa représentation, soulignant que le système de vote proportionnel représente la pratique la plus démocratique. Il a ajouté que l’article 141 de la nouvelle loi électorale donne plus de garanties, car il permet à chaque candidat de surveiller tout le processus de vote, de compter les votes, de consigner au dossier toutes les observations ou différends liés à la conduite du processus électoral et également de recevoir le procès-verbal de dépouillement du chef du bureau de vote. Quant à la la participation des femmes aux Assemblées élues, le président du Conseil constitutionnel a affirmé que «c’est un droit stipulé dans la Constitution», rappelant que «l’article 59 de la nouvelle loi électorale a octroyé toutes les chances aux femmes de participer aux Assemblées élues». Le même responsable a ajouté qu’il s’agit d’un projet de loi qui peut être amendé après soumission de remarques à la commission concernée qui, à son tour, va les traiter. Le président du Conseil constitutionnel a souligné également la nécessité de mettre en œuvre ce qui est stipulé dans la Constitution qui prévoit la participation des femmes aux Assemblées élues.
Thinhinene Khouchi