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jeudi 28 mars 2024

Paix et stabilité en Afrique Lamamra : L’Algérie poursuivra son rôle de force agissante

L’Algérie poursuivra son rôle de force agissante pour la paix et la stabilité en Afrique, en apportant son plein appui à la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes du Continent. C’est ce qu’a indiqué, hier à Oran, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dans son allocution prononcée à l’ouverture des travaux du 9e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique. Le ministre a assuré que «sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et fidèle à son engagement constant et inébranlable pour les causes de l’Afrique, l’Algérie ne ménagera aucun effort pour défendre et promouvoir les principes de notre Organisation dans l’accomplissement du mandat continental que l’Union africaine lui a confié en entérinant sa candidature (membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies)». Lamamra a souligné que «face aux grands bouleversements, nous devons défendre les valeurs encore plus fortes d’unité et de solidarité pour renforcer notre autonomie collective, tout en recherchant des partenariats respectueux des droits souverains de l’Afrique dans tous les domaines de la vie internationale».
«Nous nous retrouvons aujourd’hui dans l’objectif de franchir de nouvelles étapes sur notre chemin vers l’accomplissement de la vision panafricaine des pères fondateurs de notre Organisation, une vision bien articulée dans l’agenda 2063, qui vise une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale» a-t-il souligné. Le chef de la diplomatie algérienne a, par ailleurs, fait part de sa satisfaction des progrès réalisés jusqu’à présent en matière d’opérationnalisation des projets phares de l’agenda 2063, notamment en matière d’accélération de l’intégration et du développement de l’Afrique, soulignant qu’«une voix africaine unifiée au sein du Conseil de sécurité de l’ONU fait également partie intégrante du projet de ‘’l’Afrique que nous voulons’’».
Comme il a souligné que «l’arrangement A3, qui a pris forme il y a quelques années dans cette même ville (Oran), est devenu particulièrement crucial pour la promotion des intérêts majeurs de l’Afrique dans le processus décisionnel du Conseil de sécurité de l’ONU». Le ministre a salué, dans le même contexte, les membres actuels de l’A3 et le Coordonnateur du Groupe, la République du Kenya, pour leurs efforts considérables dans la défense des positions communes africaines, et les féliciter très sincèrement pour leur rôle unifié. Ramtane Lamamra a souligné que «capitalisant sur cette dynamique, l’Algérie ambitionne d’apporter sa contribution à cette entreprise continentale à travers sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies durant la période 2024-2025 et dont le premier et principal objectif est de nous joindre à nos frères africains pour consolider le bloc africain au sein de la plus importante plateforme internationale pour la paix et la sécurité». Et d’ajouter: «Nous sommes fermement convaincus que l’Afrique, qui revendique depuis longtemps une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à l’injustice historique qui lui est infligée depuis près de huit décennies maintenant, a le droit de plaider instamment sa cause, tout en soulignant le besoin urgent d’un multilatéralisme inclusif et équilibré pour relever les défis mondiaux de manière effective et efficiente». Il est à relever que ce séminaire examinera, entre autres, la question de faire taire les armes en Afrique par le désarmement et le contrôle de la prolifération des armes légères et de petit calibre illégales, ainsi que la lutte contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent, en plus des questions liées à l’imposition et à l’application de sanctions.
Massi Salami

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