L’incubateur des affaires du Centre universitaire Salhi-Ahmed de Naâma a recensé, durant l’année universitaire 2022-2023, pas moins de 36 mémoires de fin d’études ouvrant l’accès à l’obtention d’un label de start-up, a-t-on appris auprès de l’incubateur.
Par Younès H.
L’accompagnement de 36 projets de recherche a été enregistré via la plateforme «projet innovant» destinée aux étudiants en fin de cursus universitaire au Centre universitaire Salhi-Ahmed de Naâma, en vue de leur permettre d’obtenir un label de start-up, a indiqué le responsable de l’incubateur, Berrah Nacer Ali, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation sur «le guide du projet pour obtenir le label de startup». Ces mémoires de fin d’études ont été acceptés sur évaluation initiale par les membres du comité scientifique de l’incubateur, a-t-on fait savoir, notant que chaque projet concerne un groupe de travail allant jusqu’à 6 étudiants.
Les projets de mémoire de fin d’études pour l’obtention d’un label de start-up émergente se répartissent sur la licence et le master en spécialités de Technologie, Sciences, Sciences de gestion, Sciences économiques et commerciales, Droit, Sciences politiques, Sciences humaines et sociales, selon la même source. La direction du CU de Naâma a réservé des espaces équipés au niveau des laboratoires de recherche aux étudiants pour leur permettre de développer leurs idées innovantes et leur concrétisation à travers la création de start-up et de bénéficier d’ une assistance pour des formations au niveau d’entreprises économiques où leurs solutions innovantes sont exploitées selon le besoin, en plus de bénéficier de différents dispositifs de soutien et de financement mis en place par l’Etat, a-t-on ajouté.
La journée d’information, où des orientations et des conseils techniques ont été présentés aux étudiants, s’est déroulée en présence de représentants de dispositifs de soutien technique et de financement, à l’instar de l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) et l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade).
Y. H.