À partir d’aujourd’hui, le ministère de l’Éducation nationale organisera des réunions avec ses partenaires sociaux. Parmi les points les plus importants à traiter figurent «la rentrée scolaire et les dossiers professionnels et sociaux en suspens», indiquent les syndicats de l’Education.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère de l’Education nationale a indiqué que dès cette semaine en cours, les réunions avec les différents syndicats du secteur seront organisées. Lors de cette réunion, le président du bureau national de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (Unpef), Sadek Dziri, a indiqué que parmi les dossiers qui seront soulevés et traités figurent «des dossiers en suspens qui, selon lui, sont importants. Ils ont été traités le 24 février, mais sont restés sans réponse du ministère». Il citera, à ce propos, le dossier de la loi fondamentale sur l’éducation, celui des enseignants du primaire, des consultants en éducation, du personnel d’alimentation, personnel d’orientation et conseillers, des assistants d’enseignement et du superviseur de l’éducation, des directeurs, ainsi que des employés et des informateurs des services économiques. Sadek Dziri a évoqué, en outre, le dossier des classifications toujours en suspens, en plus des problèmes sociaux touchant les professionnels de l’Education, comme la baisse du pouvoir d’achat, qui a diminué de 55% depuis 2012, sans oublier le dossier des retraites. Sadek Dziri a souligné qu’il s’agit de dossiers très importants que le ministère devra examiner et y apporter des solutions le plus tôt possible pour que l’année scolaire 2020/2021 se déroule dans les meilleures conditions. En revanche, Dziri a confirmé que la réunion sera basée sur les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire, dont la date n’a pas encore été déterminée, selon la dernière déclaration du Premier ministre. Les propositions que son syndicat présentera au ministère de l’Éducation sont d’assurer la mise en œuvre du protocole sanitaire, notamment en ce qui concerne la distanciation qui ne peut être réalisée qu’en appliquant le système de double vacation, car au niveau des différentes écoles du pays, le nombre d’élèves par classe avosine les 50. Dziri a déclaré que «près de 9 millions d’élèves se préparent à reprendre le chemin des établissements éducatifs, ce qui pose le problème de la surcharge des classes». il a donc également proposé l’application du système d’étude jour après jour, indiquant que ce système pourrait prolonger le volume horaire mais ne nuira en rien dans les programmes scolaires. Enfin, il a indiqué qu’avec la pandémie de Covid 19, l’accent doit être mis à l’avenir sur l’enseignement à distance en fournissant toutes les conditions, de l’amélioration du flux d’Internet à la transition vers la numérisation jusqu’aux plateformes scientifiques ouvertes, qui offrent, selon lui, toutes les solutions dans des circonstances exceptionnelles. En outre, pour le syndicaliste du secteur de l’Education Nabil Ferguenis, «les points les plus importants qui seront soulevés sont la fixation de la date de la rentrée scolaire puisque le ministre de l’Éducation et le Premier ministre ne l’ont pas encore divulguée, en plus de définir la feuille de route en cette période de pandémie de Covid-19». D’autres dossiers vont être traités lors de cette réunion, dont la surcharge des classes. De son côté, Khaled Ahmed, président de l’Association des parents d’élèves, a indiqué que des réunions ont été organisées entre les membres de son association pour préparer les points importants qui seront exposés à la tutelle. Il a indiqué que le problème qui se pose pour le moment c’est la rentrée scolaire et la surcharge des classes, appelant au respect et à l’application stricte du protocole sanitaire dans les établissements éducatifs. Il a appelé également à la réduction des heures des matières secondaires.
Thinhinene Khouchi