Le périmètre de Bousfer, irrigué à partir des eaux épurées de la station de Cap Falcon, connaîtra prochainement une extension à hauteur de 400 hectares pour atteindre une superficie globale de 900 ha, a-t-on appris auprès de l’Office national d’assainissement (ONA) relevant de la zone d’Oran. Il s’agit d’une démarche qui vise à valoriser les eaux épurées de manière optimale, a souligné Mme Belamri, directrice d’exploitation au niveau de l’ONA, ajoutant que le taux de valorisation des eaux de la STEP de Cap Falcon a atteint en 2020 les 80 %. Grâce à cette démarche, il sera ainsi possible de faire la nouvelle extension de 400 ha, a-t-elle déclaré. L’ONA, qui gère le périmètre de Bousfer depuis cinq ans, a réussi à régler un nombre de problèmes dont ceux des fuites et des piquages illicites des eaux usées notamment, a fait savoir Mme Belamri. En plus de la surveillance du réseau, l’ONA s’est également engagé dans la sensibilisation des agriculteurs sur le danger de «piquer» de l’eau usée non traitée qui, malgré ses qualités fertilisantes, «peut représenter un danger sur la santé humaine», a averti la directrice d’exploitation à l’Office. La sensibilisation englobe aussi les protocoles de l’utilisation des eaux épurées dans l’irrigation agricole, les cultures autorisées (arboriculture et céréaliculture), le mode d’irrigation (goutte à goutte), a-t-elle fait savoir.
Lyes B.