Dans son édition du jour, le quotidien sportif français «L’Équipe» dresse un magnifique portrait de l’international algérien, Hicham Boudaoui. Depuis plus d’un mois, le joueur formé au Paradou a été replacé seul devant la défense, et c’est une grande réussite. En l’absence de sa sentinelle Morgan Schneiderlin, l’OGC Nice devait trouver une solution à ce poste, et c’est à Lens que Boudaoui va évoluer pour la première fois dans ce nouveau rôle. Son entraîneur, Adrian Ursea, était très satisfait après la rencontre : «Il fallait que je change quelque chose, que je trouve quelque chose sur le plan tactique et collectif. Hicham a fait un sacré bon match. Je l’ai mis là parce que je voulais qu’il joue ce rôle de numéro 6 car c’est un joueur extrêmement intelligent, qui a une grosse capacité à retransmettre sur le terrain, tout de suite avec beaucoup d’efficacité, les choses qu’on lui demande. C’est un garçon qui court beaucoup, environ 12 kilomètres, et les courses qu’il fait sont à haute intensité. On a véritablement un profil que beaucoup d’entraîneurs aimeraient bien avoir. Ce soir, je suis très satisfait de sa performance». Depuis, l’ex-international français est remplaçant.
Toujours lors de ce match dans le Nord, le natif de Béchar a battu le record de la saison de courses à haute intensité du club, avec 142 sprints à plus de 3 mètres par seconde. En quinze ans de carrière, le préparateur physique du club Nicolas Dyon, n’avait jamais vu ça. Étonnant ? Sûrement pas, puisque Boudaoui a terminé premier à tous les tests physiques d’avant-saison au Gym.
Arrivé à Nice en août 2019, après avoir remporté la CAN, Hicham Boudaoui a rapidement impressionné dans son nouveau club. Un cadre du vestiaire a confié à «L’Équipe» son «choc devant cet inconnu au physique frêle» qui sans préparation, avait «roulé sur tout le monde» lors des premières séances.
Pour Julien Fournier, directeur du football à l’OGC Nice, l’arrivée de l’Algérien au club était un concours de circonstances : «Je n’étais pas encore revenu au club et, un soir, chez moi, je regarde un match de la CAN, Tanzanie-Algérie. Je me dis : ‘’C’est quoi, ce joueur ?’’. Je demande à l’agent de Youcef Atal s’il le connaît. Il s’occupait de lui. C’est comme ça qu’on a étudié son profil».