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vendredi 29 mars 2024

Navigation aérienne: Une baisse de 40 % par rapport aux niveaux d’avant la pandémie

Le trafic aérien a enregistré une baisse de 40 % en Algérie, comparativement à 2019 avant le début de la pandémie de Covid-19, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de l’Etablissement national de la navigation aérienne (Enna), Youcef Safir.

Par Hamid F.

Auditionné par la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée nationale populaire (APN), M. Safir a révélé que le recul de la navigation aérienne a entraîné la baisse de 50 % en 2020 et 45 % en 2021 du chiffre d’affaires de l’Enna qui avoisinait 13,22 milliards DA en 2019, indique un communiqué de l’APN.
Il a prévu une baisse de 40 % du chiffre d’affaires en 2022 par rapport aux niveaux enregistrés avant la pandémie (2019).
M. Safir a présenté un exposé sur les activités de l’Enna qui compte un effective s’élevant à
3 300 employés à travers le territoire national et dispose de 36 tours de contrôle du trafic aérien répartis sur tous les aéroports domestiques et internationaux en service. L’Enna veille à assurer la sécurité des avions survolant l’espace aérien national et les suit et accompagne les vols de leur point de départ jusqu’à leur atterrissage ou entrée dans le territoire national ou départ du territoire national.
Dans ce cadre, le responsable a précisé que la position de l’Algérie, en tant que centre de transit international, permet à 5 000 compagnies aériennes d’utiliser notre espace aérien, à raison de 260 000 mouvements annuels, soulignant, à cette occasion, l’importance «qualitative» des aéroports de Ghardaïa et de Tamanrasset, utilisés comme stations techniques «extrêmement importantes» pour les vols vers l’Afrique.
L’Enna a réalisé cinq nouvelles tours de contrôle «équipées des dernières technologies intelligentes», situées dans les wilayas d’Alger, Oran, Tamanrasset, Constantine et Ghardaïa, a indiqué M. Safir.
A cet effet, il a souligné que le centre de contrôle régional de la wilaya de Tamanrasset, conçu pour être similaire à celui de Cherarba (Alger), a connu un retard dans la réception en raison de la pandémie de coronavirus, ajoutant que ce centre permettra la généralisation de la surveillance de l’espace aérien algérien par radar, indique le communiqué.
H. F.

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