Les quatre Assemblées populaires communales restées sans président depuis les élections locales du 27 novembre dernier sont désormais gérées par des administrateurs. Ces derniers ont été désignés ces jours-ci dans leurs fonctions par le wali, Kamel Eddine Karbouche. Il s’agit des communes d’Akbou, Feraoun, Toudja et M’cisna, où les élections n’ont pas eu lieu en raison de l’absence de listes électorales et surtout de candidats. Les gestionnaires de ces APC sont respectivement Rachid Hamidouche, ancien cadre de la santé auquel a été confiée la commune d’Akbou, Fatah Choubane, officier d’état civil à Toudja, nommé à la tête de la même commune, Rachid Boussaïd, ancien cadre à la Sonelgaz de Béjaïa, placé 1er responsable de la municipalité de M’cisna et, enfin, Rabah Naït Amara, ancien fonctionnaire au HCA (Haut-Commissariat à l’amazighité), intronisé dans le poste d’administrateur de la municipalité de Feraoun. La nomination de ces administrateurs intervient après la publication au Journal officiel du décret exécutif n°22-63 promulgué le 10 février 2022, fixant les modalités de désignation des administrateurs en vue de gérer les affaires des communes dans lesquelles les élections municipales n’ont pas eu lieu le 27 novembre de l’année passée. Le but est de mettre fin à la situation de vide juridique dans laquelle sont plongées les quatre municipalités, restées sans maire, faute d’Assemblées élues. Les nouveaux responsables auront à gérer les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les communes, notamment les besoins exprimés par les populations en matière de développement et de cadre de vie, surtout celles situées dans les zones enclavées comme Toudja, Feraoun et M’cisna. Gaz de ville, revêtement de routes, ouverture de chemins, électrification rurale, voirie, aménagement urbain, eau potable, loisirs, santé, etc., sont autant de secteurs et d’opérations à mener pour répondre aux besoins des villageois. Des tâches qui ne sont pas faciles, sachant le retard accusé dans ces domaines et la demande exprimée par les citoyens.
H. Cherfa