Des animateurs d’associations écologiques des wilayas de M’sila, Djelfa et Biskra, ont pris part lundi, à l’université Mohamed-Boudiaf de M’sila, à une formation sur la biodiversité des régions steppiques leur permettant d’être impliqués efficacement dans le développement local. Cette formation de quatre jours, encadrée par l’organe national de promotion de la santé et de développement de la recherche avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à faire des associations écologiques «une partie active dans le cadre de la préservation de la biodiversité et du développement durable ainsi qu’une force de proposition locale». La session de formation a également pour objectif de sensibiliser les acteurs associatifs à l’importance de leur implication efficace dans le développement local, de leur fournir les informations sur la règlementation et créer un réseau national des associations écologiques des régions steppiques, indique-t-on. La session régionale de formation s’articule autour de la relation de la biodiversité avec la ressource humaine dans les régions steppiques, la place des steppes dans les programmes de développement social, les mécanismes d’implication des associations à la préservation de la biodiversité et les stratégies publiques mises en œuvre dans ce contexte, précise Abdelmalek Mekki, cadre à l’organe national de promotion de la santé et de développement de la recherche. Pour le conservateur des forêts de la wilaya de M’sila, Ameur Mohamed, la formation vient appuyer l’opération de préservation de la biodiversité en milieu steppique, réglementée par un dispositif juridique qui prévoit, entre autres mécanismes de protection, l’implication des associations. La directrice locale de l’environnement, Hakima Khettouti, relève, pour sa part, que cette formation présente le rôle des associations écologiques en tant que trait d’union entre les citoyens et les autorités du secteur et répond aux préoccupations des associations dans ce domaine. La formation comprend des communications, des ateliers ainsi que des sorties vers des sites agricoles en milieu steppique, selon les organisateurs.
Kamel L.