De nouvelles assemblées avec un nouveau potentiel et un nouvel état d’esprit. Ceci augure, pour les citoyens de promesses nouveaux réflexes pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations.
Pour ce faire Aissa Boulahya wali de Mostaganem profite de ses rencontres avec les nouveaux élus, notamment les présidents d’APC, pour les exhorter à aller vers les citoyens .Cette orientation du chef de l’exécutif s’inscrit dans les nouvelles approches auxquelles aspirent la stratégie des changements préconisés par les pouvoirs publics centraux. Evidemment, le wali souhaite, surtout pour les PAPC des communes rurales de sortir et d’aller vers les habitants des Douars pour s’enquérir de leur cadre de vie. L’eau potable, la voirie, l’électrification et l’éducation doivent être des missions prioritaires des nouveaux élus. Le chef de l’exécutif veut s’éviter d’être le maire de toutes les communes. Il veut instaurer une nouvelle politique avec les nouvelles assemblées. A chaque sortie, le premier responsable de la wilaya s’arrête pour écouter les citoyens et faire face à leurs doléances tandis que les PAPC s’occultent du panorama. D’un autre côté le wali est trop sollicité sur les réseaux sociaux quelques fois pour des questions insignifiantes qui sont à la portée de n’importe quel service de la collectivité locale. Il reste tangible que le wali s’efforce à réinstaurer la confiance chez les citoyens en sollicitant des élus de nouvelles méthodes de gestion. Il croit fermement que ce potentiel élus dans le dernier scrutin peut adapter ses nouveaux modes de management. En effet tout le monde aspire à un meilleur cadre de vie et les nouveaux élus de part le potentiel existant peuvent faire mieux et autrement. Aujourd’hui ce qui est important c’est d’abord travailler pour un développement durable mais concerté. La concertation est considérée comme la moitié d’un succès du projet préconisé. Le chef de l’exécutif souhaiterait également que les nouveaux maires communiquent avec les citoyens par les moyens de la technologie. Il est certain qu’une communication adéquate mettrait la gestion de l’APC dans une situation aisée et satisferait les citoyens de la localité. Il est clair que les citoyens s’orientent toujours vers les responsables qui répondent à leurs doléances.
La promotion de la démocratie participative renverrait les actions des élus vers une visibilité meilleure. Le wali espère aussi créer une nouvelle dynamique qui lui donnerait le temps à la conception et à la réflexion pour les changements préconisés dans la feuille de route des pouvoirs centraux.
Lotfi Abdelmadjid