La sélection nationale de handball a poursuivi sa dégringolade en enregistrant une énième défaite cette fois-ci face à son homologue marocaine sur le score de (27-28). Les Verts qui étaient éliminés du tour principal du Mondial de handball qui se déroule en Pologne et en Suède, après trois défaites et une dernière place du groupe E, avait reversé en Coupe du Président et le moins que l’on puisse dire et qu’ils ne s’en sortent pas bien du tout, vu que c’est déjà la deuxième défaite pour eux, après celle concédée face à la Macédoine du Nord sur le score (25-40), ce qui reste une défaite historique, étant donné que les Algériens n’ont jamais perdu sur un tel écart dans le score. Il leur reste maintenant un seul match dans cette poule pour une place entre la 25e et la 35e, face au favori du groupe, la Tunisie, un grand d’Afrique et un habitué des sacres africains, ce qui lui donne peu de chances de se reprendre. Il faut dire que l’on s’attendait à une telle déconfiture en raison de plusieurs paramètres. Ainsi, le championnat national est à l’arrêt depuis la période du Covid et vient tout juste de reprendre, alors que des remous avaient aussi touché la Fédération de handball qui n’a eu de président que dernièrement avec l’élection de Karima Taleb à la tête de la FAHB. Mais il y a aussi le fait que l’Algérie ne travaille plus, comme le dira l’ancien sélectionneur national, Aziz Derouaz, dans un live auquel il participait pour le compte d’une page spécialisée sur les réseaux sociaux. «A mon époque, il y avait beaucoup de stages, parce qu’on se basait sur les joueurs locaux qui étaient disponibles, alors que maintenant on fait plus confiance aux joueurs évoluant à l’étranger», dira Derouaz qui trouve anormal de se suffire d’une seule séance/jour et de surcroît en ne dépassant pas une heure trente.
M. M.