L’artiste peintre Moho Sahraoui fait une belle escale à Alger en ce mois de septembre, avec une exposition pleine de couleurs, d’émotions et d’idées humanitaires. C’est à la galerie d’art Mohamed-Racim que ses œuvres sont exposées au public depuis le début du mois. Il s’agit d’un hymne à la liberté, l’amour et l’espoir.
Cette exposition est marquée par une séance de dessin et musique.
Par Abla Selles
Le visiteur de la galerie d’art Mohamed-Racim peut découvrir des toiles pleines d’émotions et d’énergie positive. En effet, il s’agit d’une cinquantaine d’œuvres de l’artiste peintre Mohamed Sahraoui, alias Moho, qui revient au public algérien après plus de deux décennies d’absence. Cette exposition individuelle, ouverte depuis le début du mois de septembre courant, est porteuse de beaucoup d’émotions, de couleurs et de messages humanitaires. Il s’agit d’un hymne à la liberté, l’espoir et l’amour. À travers ce rendez-vous avec le public algérien, l’artiste a évoqué tout ce qui lui manquait en Algérie. Il ne s’agit pas d’une chose précise mais de plusieurs détails auxquels il tient énormément. Il s’agit du vécu, du quotidien, d’une culture et d’une identité porteuse de richesse sur différents plans. Pour exprimer ce besoin de rencontrer l’Algérie, l’artiste a fait une performance devant le public, réalisant une œuvre sous les rythmes de la musique ancestrale algérienne. L’assistance, dont une bonne partie est composée d’artistes, a salué cette initiative et le talent de l’artiste. «Très beau moment plein de couleurs, de bonne musique et de retrouvailles», avait écrit son ami Hakim Bouderoua sur sa page Facebook. «Une très intéressante exposition de l’artiste plasticien Moho Sahraoui à la galerie Mohamed-Racim», a écrit pour sa part Amal Dakar.
Réalisées à la peinture à l’huile et pour certaines à l’acrylique, les œuvres exposées mettent la lumière sur l’âme de l’artiste qui exprime ses sentiments et ses idées par les couleurs.
Des œuvres anciennes et autres nouvelles sont présentées au public algérien pour lequel l’artiste a démontré un respect très particulier. Datant de 2004, 2005, 2005, voire de 2022, les œuvres exposées sont de différentes dimensions mais le point commun entre elles est ce sentiment de liberté, de fierté et d’amour que le visiteur peut lire sur chacune d’elles.
Mohamed Sahraoui a débuté la peinture dans les années 90, «comme une forme de militantisme par rapport à ce qui se passait en Algérie à cette époque-là», explique-t-il lors de son vernissage. Autodidacte de formation, Moho n’a pu que suivre sa passion en présentant au monde des œuvres pleines de vie et d’espoir. Ils les exposent en Algérie et dans plusieurs pays d’Europe.
A. S.