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mercredi 29 mars 2023

Mohamed Bouslimani à Béjaïa: «La relance du développement nécessite un accompagnement dans la communication institutionnelle».

Le Centre national de recherche en langue et culture amazighes (CNRLCA), de l’université de Béjaïa a abrité jeudi dernier les travaux de la 3ème session de formation sur la communication institutionnelle au profit des journalistes et  chargés de communication activant dans diverses administrations. La session de formation a été inaugurée par le ministre de la communication M. Mohamed Bouslimani en présence des autorités de wilaya. Elle a eu lieu au niveau de l’auditorium du Campus Aboudaou. La formation a été dispensée au profit des journalistes et chargés de communication venus des wilayas de Bouira, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, Jijel, Tizi-Ouzou et M’sila. «Cette session s‘inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national intersectoriel lié à la formation institutionnelle», a expliqué le ministre de la communication. Dans son intervention inaugurale, M. Mohamed Bouslimani, a indiqué, que «cette session de formation traduit l’approche de coordination et les objectifs assignés à travers les résolutions adoptées dans le cadre de des orientations politiques adoptées lors de la rencontre du gouvernement avec les walis». Elle traduit, dit-il encore, «l’un des principaux axes du plan d‘action du secteur de la communication qui est la formation». Il a, ensuite, affirmé que «la réussite de la relance du développement global nécessitait un accompagnement professionnel, notamment dans la communication institutionnelle», soulignant au passage que son département «a fait de la formation, un axe central de sa politique en vue d’élever le niveau des professionnels des médias, d’instaurer une dynamique à même de contribuer à la réussite de la relance du développement global». Pour lui, cela «recommande un accompagnement professionnel notamment, en terme de communication institutionnelle et de proximité». Il a rebondi en estimant qu’ «une formation organisée et adaptée avec les évolutions en cours est de nature à «relever les défis et les capacités concurrentielles de la presse nationale pour faire face aux agressions cybernétiques qui ciblent le pays». Il a expliqué que «l’appui sur la formation est une nécessité imposée par les mutations profondes que connaît le domaine de la communication particulièrement, au regard de la révolution numérique qui a apporté des changements radicaux dans le rôle et la mission de la presse, sa composition et ses moyens». Il est, par la suite, revenu sur les actions menées par son département notamment, les projets législatifs dont la loi organique de l’information, la loi sur l’audiovisuel, et la loi sur la presse écrite et la presse électronique, déposées pour examen au niveau du Parlement. Par ailleurs, M. Bouslimani a affirmé que son département s’attelait à «renforcer la presse régionale et locale, afin de concrétiser le droit du citoyen à une information fiable et instaurer des rapports de confiance et de complémentarité avec l’administration afin de contribuer à l’effort national de la construction du pays».
Hocine Cherfa

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