Le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit a entamé une série de rencontres avec les organisations et associations concernées par la protection de cette catégorie et la préservation du patrimoine historique et culturel, a indiqué le ministère dans un communiqué.
La tutelle vise, à travers ces séances de travail, à «écouter cette frange et rester en contact avec elle en matière de coordination du travail qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de protection de la mémoire historique», précise la même source. Il s’agit, en fait, de nouveaux mécanismes sérieux permettant de «mettre en place le cadre de réflexion et d’ouvrir le débat sur les aspects liés à la protection sociale des moudjahidine et des ayants droit, mais également à la préservation du patrimoine historique et culturel, tout en contrecarrant les tentatives des instigateurs et auteurs d’infox ou de pratiques malveillantes». «Le système de l’Algérie nouvelle requiert de nouvelles mentalités sous-tendant les bonnes mœurs, le comportement noble, l’abnégation dans le travail, conformément aux valeurs inclues dans la Déclaration de Novembre 1954, le but étant de relever les défis du présent et gagner les enjeux du futur», note le communiqué.
C’est, en effet, une mission commune nécessitant «le raffermissement de la confiance mutuelle, la bonne coordination et la collaboration fructueuse dont le cadre organisationnel sera mis en place selon un agenda à fixer avec les différents partenaires».
Il est à rappeler, cite le document, que les moudjahidine et chahids sont «un symbole pour la patrie et un bien commun pour l’ensemble du peuple algérien», en ce sens que «tout le monde exprime la même fierté, considération et vénération des chahids, moudjahidine et des ayants droit».
R. N.