«Des travaux sont en cours pour la mise en œuvre du cahier des charges de construction et d’importation de véhicules», a indiqué, hier, le directeur général de la vigilance stratégique au ministère de l’Industrie, Bachir Kechroud, précisant que «l’Agence algérienne de promotion des investissements fournira la liste des importateurs et constructeurs de véhicules prochainement».
Par Thinhinane Khouchi
S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, le responsable au ministère de l’industrie a indiqué qu’«une commission spécialisée examine actuellement le cahier des charges pour la construction et l’importation de véhicules». «Ce n’est plus un travail bureautique mais plutôt un travail purement technique et un travail de terrain, afin de nous assurer que les concessionnaires et constructeurs qui ont déposé des dossiers de demande d’agrément respectent vraiment les conditions exigés dans le cahier des charges», dira M. Kechroud, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 1, assurant que «le but de cette vérification minutieuse est de protéger le citoyen». D’autre part, il a expliqué que «l’économie nationale s’améliore constamment grâce à la réduction de la facture des importations, en application des instructions du Président Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté pour la réduire de dix milliards de dollars». «Le pari de la prochaine étape consiste à réduire encore plus les importations et à travailler sur l’entrée des produits algériens sur les marchés internationaux, tout en donnant la priorité à l’avancement des industries alimentaires et des matériaux de construction», a ajouté l’invité de la radio. D’un autre côté, M. Kechroud a souligné que «les cellules de vigilance stratégique au sein des complexes industriels et des institutions en sont venues à jouer un rôle majeur, d’autant plus qu’elles aident les responsables à prendre les bonnes décisions au moment opportun». Par ailleurs, l’intervenant a indiqué que «l’objectif premier des cellules de vigilance est d’aider les gestionnaires à prévoir l’évolution de l’environnement de leurs établissements et les transformations qui peuvent en résulter à moyen et long terme, en plus d’anticiper les solutions et de prendre les bonnes décisions le moment voulu». Il a également précisé que «l’Algérie, comme presque partout dans le monde, possède désormais un système d’information qui lui permet d’exploiter les données diffusées au niveau des différentes plateformes». Et de poursuivre : «Le ministère de l’Industrie a mis en place un système d’information qui donne une vision globale du secteur afin de le mettre au service de l’économie nationale et des politiques publiques». Pour rappel, M. Kechroud a révélé que 915 projets ont été débloqués dans divers secteurs. «Les services du ministère de l’Industrie ont déclaré la guerre à la bureaucratie, en numérisant tous les départements pour la bonne conduite de toutes les administrations», a-t-il souligné, ajoutant, dans le même contexte, que «ces mesures ont redonné espoir aux investisseurs après la levée des obstacles sur les projets qui étaient à l’arrêt en raison de procédures administratives, ce qui a permis la relance de 915 projets grâce au travail minutieux qui a été fait par les autorités compétentes». Dans le même contexte, l’invité de la radio a expliqué qu’«une commission nationale a été mise en place sous la direction du secrétaire général du ministère de l’Industrie, qui regroupe divers directeurs généraux au niveau national et des comités locaux au niveau des wilayas dirigés par des walis, et son rôle est d’identifier les raisons qui ont conduit à l’arrêt de ces projets et de trouver des solutions pour les relancer». Le même intervenant a souligné que «la loi sur l’investissement a également rétabli la confiance entre l’investisseur et l’administration, libéré les investisseurs des contraintes administratives et jeté les bases de l’industrie et de la création de richesses».
T. K.
