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vendredi 29 mars 2024

Mercuriale à Béjaïa: Hausse relative des prix

Les prix des fruits et légumes ont sensiblement augmenté en ce début du mois de ramadhan, alors qu’ils étaient déjà très élevés depuis de longues semaines, notamment certains produits. Hormis la pomme de terre dont les prix sont quelque peu stables, variant entre 60 et 70 DA selon la qualité, le reste des produits agricoles ont connu une hausse de 20 à 40 %. Ainsi, dans les marchés de la vallée de la Soummam ( Akbou, Sidi- Aïch, et Tazmalt) et à l’est de la wilaya notamment à Aokas, un kilo de tomate est cédé entre 130 et 150 DA, le concombre à 120 DA, la courgette est affichée entre 150 et 180 DA, la carotte varie entre 60 et 80 DA parfois plus dans certains magasins, la betterave à 120 DA, l’oignon est affiché entre 150 et 170 DA, les haricots verts entre 500 et 550 DA, le poivron entre 150 et 170 DA (fort et doux), le fenouil est fixé à 80 DA, les aubergines à 80 DA, les fèves entre 100 à 120 DA, les petits pois frais à 250 DA, les artichauts entre 130 et 180 DA, la laitue entre 130 et 180 DA… Les prix des viandes rouges sont toujours très élevés et varient entre 1 550 et 2 500 DA pour la viande de veau et entre 1 600 et 2 500 pour la viande d’agneau, selon les morceaux et la qualité. Le prix du poulet vidé était fixé hier entre 450 et 510 DA. Il était cédé à 380 DA le kilo au bord de la RN 26 hier et avant-hier. Les prix des fruits restent très élevés. C’est le cas de la banane qui est affichée à 650 DA le kilogramme, l’orange entre à 300 et 350 DA, la fraise entre 350 et 500 DA, la pastèque à 200 DA et les dattes varient entre 300 et 700 DA, selon la qualité. En conclusion, les prix sont semblables partout dans les villes de la wilaya de Béjaïa, avec parfois entre 10 et 30 DA de différence pour certains produits et selon la qualité. Il faut noter que ces prix sont loin d’être à la portée des petites bourses, voire de la classe moyenne. Une simple opération arithmétique indique clairement que le smicard responsable d’une famille de quatre personnes ne pourra jamais boucler le mois de ramadhan sans s’endetter au moins d’un mois de salaire voire plus. Pour contrecarrer la hausse des prix, le gouvernement doit adopter une nouvelle stratégie en fixant les prix selon les saisons et les périodes et imposer ensuite cette méthode à travers les organes de contrôle, car il est anormal que les prix des produits agricoles frais augmentent du jour au lendemain de 30 à
50 % voire plus. Il est vrai que la lutte contre la spéculation qui induit la hausse des prix passe par la création de marchés et la disponibilité du produit, mais les prix sont toujours en hausse. Il faut noter, dans ce sens, que la Direction du commerce et les APC ont créé 34 marchés de proximité dans toutes les communes, dont 4 à Amizour. Cette mesure pourrait relativement aider à la stabilité des prix. Des points de vente de viande et de poulet ont également été créés. Certains points comme ceux de la vente de poulet ont entamé hier la commercialisation, notamment à Kherrata. Le prix du poulet était cédé à 350 DA, alors que la vente de la viande doit débuter aujourd’hui. Le prix devrait être fixé à 1 200 DA, selon les échos.
Hocine Cherfa

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