Plusieurs sites forestiers sont proposés par la Conservation des forêts de Médéa pour la création de forêts récréatives dans le cadre de l’ouverture du secteur à l’investissement privé, a-t-on appris, hier, auprès de cette structure.
L’offre de concession pour la création de forêts récréatives englobe sept sites, dont trois sont déjà intégrés au domaine forestier de l’Etat, alors que quatre autres sites font l’objet de procédures d’intégration qui devraient aboutir à leur validation d’ici peu, a déclaré le chef de service de protection du patrimoine forestier, Ahmed Salem.
Les trois sites validés et proposés à la concession sont localisés : le premier dans la commune de Boucherahil, Est de Médéa, en l’occurrence la forêt de «Kheloua», d’une superficie de 26,56 ha, le second site est situé dans la commune de Boghar, sud-ouest, qui s’étend sur 16,80 ha, alors que le troisième site se trouve au niveau de la forêt de «Khadir» dans la commune de Guelb-el-Kebir, à l’extrême Est de Médéa, disposant d’une superficie de 54 ha, a-t-il expliqué.
S’agissant des sites «en cours» d’intégration au domaine forestier national, condition préalable pour la mise en concession, le même responsable, cite les cas des forêts de Ben Chicao (12 ha), Ouzera (28 ha), Ouamri ( 25 ha) et Ouled Brahim ( 31 ha). «La mise en concession de ces sites tend à faciliter, selon Ahmed Salem, le passage à l’économie verte qui constitue l’un des outils de gestion durable des ressources naturelles forestières».
L’ouverture à l’investissement de ces terres forestières vise également à «valoriser le patrimoine forestier local et à contribuer à l’essor économique des régions ciblées, grâce aux ressources fiscales qui seront engrangées», a-t-on fait savoir. «L’exploitation de ces sites à des fins de détente et de loisirs est soumise à un cahier des charges spécifiant les caractéristiques du projet et les conditions d’intervention sur les sites en question», a-t-on précisé.
La même source a indiqué que «le but est de préserver le patrimoine sylvicole local et veiller au respect de l’équilibre écologique», ajoutant que parmi les conditions imposées aux futurs investisseurs, l’utilisation obligatoire de matériaux écologiques et dégradables, la protection des espèces végétales situées à l’intérieur du périmètre à exploiter, l’ouverture de pistes pédestres et l’entretien régulier du site.
Lyes F.