Une grande crise couve au niveau du doyen des clubs algériens, le Mouloudia d’Alger, en raison du manque de moyens financiers qui n’a pas permis de régulariser la situation des joueurs qui doivent plus de quatre mensualités à ce jour. Le coach du Mouloudia, Nabil Neghiz, avait fait une déclaration dans ce sens à la fin de la rencontre face à l’USB qui s’est soldée sur un score nul (1/1).
Par Mahfoud M.
Neghiz avait, en effet, déclaré que l’ère du soutien moral est terminé, ce qui veut dire qu’il ne pouvait demander plus à ses joueurs qui n’ont pas touché leur dû et qui attendent un geste des dirigeants ou plutôt du principal bailleur de fonds, à savoir la Sonatrach. On croit savoir que cette déclaration lui a coûté une convocation de la part de la direction qui estime qu’il est allé trop loin et devait plutôt se concentrer sur son travail au club et tenter de réaliser de meilleurs résultats, sachant que l’équipe a régressé depuis quelque temps et s’est contentée de deux nuls consécutifs, laissant filer la première place et même la place de dauphin. Par ailleurs, même le manageur général, Nacer Almas, n’est pas en odeur de sainteté avec le principal actionnaire qui ne lui accorde pas les moyens qu’il faut pour réaliser le recrutement qu’il souhaitait, lui qui voulait au moins ramener un attaquant supplémentaire pour tenter de renverser la vapeur, se relancer dans la course au titre et aller le plus loin possible en Ligue des champions d’Afrique, même s’il sait que ce ne sera pas facile. Il faut savoir que la direction du Mouloudia a raté l’occasion de se renforcer lors de ce mercato exceptionnel accordé par la FAF et qui avait pourtant été demandé par le club algérois. Benkhemassa n’a pas conclu ainsi que deux autres joueurs africains. Cela aura certainement des répercussions négatives sur le club qui aura du mal à décrocher une place sur le podium si la Sonatrach ne met pas les moyens qu’il faut.
M. M.
