Le président du Mouloudia d’Alger n’a pas attendu beaucoup pour prendre une décision radicale à l’encontre de son entraîneur franco-bosniaque, Faruk Hadzibegic, qu’il a limogé vingt quatre heures seulement après le semi-échec concédé face au RC Arbaâ, au stade Smaïl-Makhlouf de Larbaâ.
Par Mahfoud M.
En effet, le premier responsable du doyen des clubs algériens s’est rendu à l’évidence, estime que son équipe ne pourra pas jouer les premiers rôles avec cet entraîneur qui a échoué dans les trois premiers matchs de la saison, d’autant que l’objectif pour cette année est de jouer carrément le titre, après des années de disette où le Mouloudia n’a rien remporté depuis la Coupe d’Algérie de 2016. Ayant mis le paquet cette saison, avec le concours du bailleur de fonds du club, à savoir Sonatrach, Hadj Redjem ne pouvait que prendre cette décision, sachant que ce technicien ne faisait pas l’unanimité des fans qui pensent que la direction s’est encore une fois trompé de casting. Il fallait donc passer à autre chose et réfléchir à la manière de relancer la formation algéroise qui a déçu ses centaines de milliers de fans en ce début de saison, malgré tous les moyens mobilisés pour jouer les premiers rôles et tenter de réussir quelque chose de positif cette année. Pour ce qui est de son successeur, les dirigeants du «Doyen» n’ont pas encore pris de décision. Il semblerait que le coach étranger a encore la cote, même s’il est possible qu’un technicien local soit dans le calepin de la direction qui ne veut pas commettre une autre erreur. Il faut savoir que c’est le deuxième coach étranger débarqué lors de cette saison, après le limogeage il y a quelques jours du coach belge Riga de la JS Kabylie, renvoyé aussi pour mauvais résultats, puisque le club est lanterne rouge du championnat avec un zéro pointé au classement général, après avoir perdu trois matchs en autant de rencontres.
M. M.
