La Bourse de Tokyo était hésitante hier en matinée, soucieuse concernant
l’évolution de la crise sanitaire au Japon, même si des données rassurantes sur l’inflation américaine publiées avant le week-end offraient un certain soutien au marché. Vers 01h00 GMT l’indice vedette Nikkei stagnait (-0,08 % à 29 043,03 points) tandis que l’indice élargi Topix prenait 0,13 % à 1 965,26 points.
Même si les nouvelles infections au Covid-19 ont nettement reflué au Japon depuis la mi-mai, elles plafonnent ces derniers jours à plus de 1 500 nouveaux cas quotidiens, et beaucoup redoutent une recrudescence sur fond des Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août).
«Il y a la crainte qu’une flambée des infections ne compromette la reprise économique au Japon», a expliqué Shoji Hirakawa, stratégiste de l’institut de recherche Tokai Tokyo cité par l’agence Bloomberg.
Une bonne nouvelle est toutefois venue de l’inflation aux Etats-Unis, qui a certes encore fortement augmenté en mai (+3,9 % sur un an), mais conformément aux attentes, mais qui a surtout ralenti sa progression sur un mois, pour la première fois depuis le début de l’année, selon des chiffres publiés vendredi.
Cette évolution positive donne du grain à moudre à la Réserve fédérale américaine (Fed), qui martèle que la poussée inflationniste aux Etats-Unis n’est que temporaire et qu’elle n’est donc pas sous pression pour resserrer sa politique monétaire. Le yen s’appréciait un peu face au dollar, à raison d’un dollar pour 110,68 yens vers 01h15 GMT contre 110,75 yens vendredi à 21h00 GMT. La devise japonaise montait également par rapport à l’euro, qui valait 132,08 yens contre 132,19 yens en fin de semaine dernière. Un euro s’échangeait pour 1,1932 dollar, contre 1,1935 dollar vendredi à 21h00 GMT. Le marché du pétrole était en hausse : à 01h10 GMT le prix du baril de brut américain WTI gagnait 0,45 % à 74,38 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,46 % à 76,53 dollars.
Samia Y.