L’indice Dow Jones a conclu sur un nouveau record mardi à la Bourse de New York, après le passage au Sénat du plan massif de rénovation des infrastructures de Joe Biden, mais le Nasdaq est resté en repli.
Selon des résultats provisoires à la clôture, le Dow Jones a terminé à 35 265,00 points en hausse de 0,46 %, quelque 50 points au-dessus de son précédent sommet de vendredi dernier.
L’indice élargi S&P 500 a devancé à quelques dixièmes de points son record également à
4 436,75 points, grappillant 0,10 %.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,49 % à 14 788,09 points.
Le dollar bien lancé avant l’inflation aux Etats-Unis
Le dollar naviguait hier à son plus haut depuis plus de quatre mois face à l’euro, avant la publication des chiffres sur l’inflation en juillet aux Etats-Unis à même d’aiguiller la future politique monétaire américaine.
Hier matin, le billet vert gagnait 0,05 % face à la devise européenne, à 1,1714 dollar, proche de son dernier sommet à 1,1704 dollar atteint le 31 mars. Le dépasser renverrait le billet vert à son niveau de début novembre 2020.
La monnaie unique européenne a par ailleurs perdu près de 1,5 % face au dollar depuis le 30 juillet, avec huit séances consécutives sans hausse, une neuvième étant en cours hier.
Selon les analystes, l’attention est braquée sur la publication hier des données sur l’inflation aux Etats-Unis.
La publication à midi des prix à la consommation dans le pays pourrait avoir une incidence sur la date d’un début de resserrement monétaire de la part de la banque centrale américaine «Fed».
Une pression inflationniste croissante renforcera les attentes actuelles selon lesquelles la Fed commencera à réduire ses achats d’actifs avant la fin de l’année, indiquent-ils.
A l’inverse, si l’inflation refroidit de manière significative, cela pourrait réduire la pression exercée sur les décideurs de la Fed pour qu’ils durcissent leur politique accommodante, et entraîner le dollar à la baisse.
Le dollar est également soutenu par son statut de valeur refuge, la propagation du variant Delta restant une menace pour la reprise de la croissance mondiale.
Tahar F.