La JS Kabylie a réussi à battre le Wydad de Casablanca sur le score de 1-0 au stade 5-Juillet, grâce à un but de la tête de son capitaine Souyad à la 87e minute de jeu.
Par Mahfoud M.
Décidément, après un début de saison catastrophique en championnat, la JSK est en train de réussir ses débuts en phase de poules de la Champions League, puisqu’après avoir forcé Petro Luanda au nul vierge à l’extérieur, les joueurs de Miloud Hamdi ont battu le champion d’Afrique en titre, le Wydad de Casablanca, à Alger.
Après un match à la qualité technique faible et une pelouse difficile, les Canaris ont réussi à se montrer dangereux à plusieurs reprises. Benyoucef a eu notamment l’occasion d’ouvrir le score sur une remise de Mouaki, mais sa reprise de volée n’était pas bonne.
Il aura fallu une corner pour que le défenseur Souyad place une tête puissante imparable après un ballon parfait de Boualia (87e). Ce n’est qu’à ce moment là que le Wydad et ses internationaux comme Attiat-Allah se sont réveillés et tenté de pousser, en vain.
Avec 4 points, la JS Kabylie est première de son groupe en attendant le match entre Vita Club et Petro Luanda. les Algériens se déplaceront dans une semaine en RD Congo pour leur troisième match de groupe.
Nafti quitte la conférence de presse
L’entraîneur du Wydad Casablanca, le Tunisien Mehdi Nafti, a quitté la conférence de presse d’après-match hier au stade du 5-Juillet, suite à la défaite des siens face à la JSK, excédé, semble-t-il, par l’installation des micros.
C’est le genre de scènes auxquelles on s’est habitué, un entraîneur qui s’agace quand une conférence de presse tarde à commencer, car tout n’est pas encore en place.
Hier soir dans la salle de conférences du stade 5-Juillet, l’officier media de la CAF lance la première question à l’entraîneur du WAC sur la défaite, ce dernier commence mais est perturbé par l’arrivée d’un journaliste ou d’un technicien qui vient placer un micro sur le côté. Ce dernier s’excuse du dérangement mais un autre passe devant lui, bien qu’en se baissant pour ne pas gêner les caméras. C’en était trop pour Mehdi Nafti qui se lève et dit «Merci !»…
M. M.
