Le GS Pétroliers, représentant algérien en Ligue africaine de basket-ball (BAL), dont le coup d’envoi de la saison inaugurale sera donné le 16 mai prochain à Kigali (Rwanda), abordera la compétition avec un «handicap majeur», à savoir le «manque de compétition», a estimé le coach des Pétroliers, Sofiane Boulahia. «Nous sommes la seule équipe à l’arrêt depuis un an. Les 11 autres équipes participantes ont repris la compétition dans leur pays respectif. Notre équipe aborde le tournoi avec un handicap majeur, à savoir le manque de compétition et ça ne sera pas évident de rivaliser avec les meilleures équipes africaines», a déclaré Boulahia à l’APS. «Nous avons programmé des matchs amicaux avec les clubs algériens qui ont repris les entraînements, mais c’est insuffisant pour être compétitif dans un tournoi aussi prestigieux», a-t-il ajouté. Le tournoi de la BAL, une nouvelle ligue professionnelle fruit d’un partenariat historique entre la Fédération internationale (FIBA) et la Ligue nord-américaine (NBA), se disputera dans une «bulle» à Kigali, avec un protocole sanitaire très strict pour les 12 équipes participantes, basé sur les orientations de l’Organisation mondiale de la santé. Pour cette saison inaugurale, reportée à plusieurs reprises à cause de la pandémie de coronavirus, les organisateurs ont dévoilé un nouveau format de compétition ajusté, qui comptera 26 matchs au total. Le tournoi débutera avec une phase de groupe (trois groupes de quatre équipes), au cours de laquelle chaque équipe affrontera les trois autres équipes de son groupe. Le GS Pétroliers évoluera dans le groupe C, aux côtés du Zamalek d’Egypte, l’AS Douanes du Sénégal et le Ferroviario Maputo du Mozambique.