La manifestation «L’été du FIBDA» s’est ouverte vendredi en présence d’un public timide. Cet évènement, qui attire souvent les passionnés de la bande dessinée, enregistre une édition très particulière sur plusieurs niveaux.
D’abord, la durée de cet évènement qui s’étale d’habitude sur cinq jours et qui attire un grand nombre de passionnés de la bande dessinée s’est réduite à trois jours seulement. Il y a aussi les bédéistes étrangers qui n’ont pas pris part à cette édition à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19. Le nombre d’éditeurs qui ont pris part à cet évènement est limité à Dalimen, l’Anep et l’Enag. Ces derniers proposent aux visiteurs des publications en langues arabe et française. Il y a aussi la revue arabophone «Ghoumaidha» qui est présente cette année. Cette dernière propose des sujets scientifiques, culturels et éducatifs, destinés aux enfants âgés entre 6 et 12 ans.
Outre la bande dessinée, cette revue propose des contes, des articles scientifiques, des concours et des jeux pour enfants, notamment pour promouvoir le patrimoine local.
Sa directrice et responsable de l’édition, Belabbes Nadjet, a affirmé que la revue, créée en 2019, est distribuée dans 43 wilayas, de même qu’elle est présente sur les réseaux sociaux, soulignant qu’elle est «la seule revue en Algérie dédié à l’enfant». Les passionnés de bande dessinée sont invités à «L’été du FIBDA» pour découvrir de nouvelles publications et assister aux ateliers de dessin destinés aux enfants. Il y a aussi la petite exposition d’armes et des costumes de déguisement dédiés au Cosplay qui a attiré un grand nombre de visiteurs.
Des jeux électroniques et une séance vente-dédicace sont organisés en marge de cet évènement qui sera clôturé aujourd’hui en fin de journée.
Cependant, les amateurs de bande dessinée, communément appelé neuvième art, n’étaient malheureusement pas au rendez vous, a-t-on constaté. Il est à noter que les éditions précédentes du Festival international de la bande dessinée d’Alger ont attiré un grand nombre de visiteurs, de curieux et d’amateurs de bande dessinée. Même les exposants étaient beaucoup plus nombreux que cette année. A l’instar des éditeurs et bédéistes étrangers absent cette année à cause de la pandémie du covid-19 et la fermeture des voies aériennes, des éditeurs et bédéistes algériens n’ont pas marqué leurs présence. C’est l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie du pays et des sociétés algériennes qui a causé ce changement remarquable.
M. K.