Après trois jours à roder autour des lieux du drame, d’après un témoin de la scène, l’individu passe à l’acte dans un parc pour enfants à Annecy. Il contourne les adultes et poignarde les enfants âgés de 3 ans, dont un de 22 mois à peine, et deux hommes, l’un âgé de 72 ans et l’autre de 78 ans. Il passe à l’acte en choisissant presque ses victimes une a une.
L’individu âgé de 31 ans, en garde a vue, a obtenu sa demande de réfugié politique qui fut acceptée en Suède où il fonde une famille (un enfant de 3 ans et une femme suédoise). Il dépose une demande en France mais elle fut refusée il y a quelques jours. Le cas soulève tellement de questions ainsi que la vidéo qui a rapidement été diffusé sur les réseaux sociaux, où l’on voit un homme courageux s’interposer et lui courir après, poussé par son instinct, d’après ses dires dont on ne doute pas du tout. La femme du réfugié syrien dit qu’elle n’a pas eu de ses nouvelles depuis 4 mois. Le fait qu’il cible spécialement les enfants «au nom de Jésus» en anglais a laissé les observateurs bouche bée.
Une minute de silence fut observée à l’Assemblée Nationale française en hommage aux jeunes enfants gravement atteints. D’après le maire d’Annecy, les 4 victimes, âgées entre 22 mois et 3 ans et demi et un adulte, sont dans un état critique, on parle même d’urgence absolue.
Une enquête a été ouverte pour tentative d’assassinat. Pendant dix ans ce réfugié syrien était quelqu’un de stable, mais ne pas avoir reçu le statut de réfugié en Suisse, en Italie puis en France, a peut-être été l’élément déclencheur. On n’en sait rien. On sait qu’il est très agité depuis sons arrestation et qu’au terme de l’examen psychiatrique il est jugé compatible avec la garde à vue. Certains évoquent le cadre «psychiatrique» de démence face à la radicalisation. Le terroriste n’a pas de domicile, donc pas de perquisition possible. Tout est flou et fou dans cette histoire. On note quand même une intervention très rapide des forces de l’ordre, des pompiers, de la police nationale et de la police municipale.
Mehdi Mahmoudi