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vendredi 29 mars 2024

Le prix du baril s’approche des 90 dollars : Le pétrole s’installe en haute altitude

Le cours du pétrole de Brent ont poursuivi leur augmentation en s’approchant des 90 dollars le baril. En fin d’après-midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait 0,40% à 88,79 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février grappillait 0,45% à 86,19 dollars. Le Brent avait atteint 89,50 dollars le baril quelques minutes plus tôt, un nouveau record depuis octobre 2014. Le WTI a, quant à lui grimpé jusqu’à 87,82 dollars, frôlant son plus haut depuis 7 ans, atteint la veille (87,91). L’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) avait maintenu mardi ses prévisions de hausse de la demande mondiale d’or noir en 2022, qui franchirait 100 millions de barils par jour (100,8). Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a, quant à elle, revu en hausse ses prévisions de la demande de pétrole, estimant, dans son rapport mensuel, que la demande totale devrait atteindre 99,7 millions de barils par jour (mb/j) en 2022. De leur côté, les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont légèrement augmenté la semaine dernière après sept semaines de repli, surprenant les analystes qui s’attendaient à une nouvelle forte réduction des stocks. Selon les chiffres publiés jeudi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de brut se sont accrus de 0,5 million de barils durant la semaine achevée le 14 janvier à 413,8 millions. Les analystes prévoyaient un nouveau repli de 1,75 million de barils. Malgré leur légère hausse, les stocks de pétrole américain restent 8% en deçà de leur niveau moyen les cinq années précédentes. En outre, les réserves stratégiques du pays ont fondu de 1,3 million de barils alors que l’administration Biden a commencé fin novembre à céder une partie de ces réserves sur le marché pour tenter de peser à la baisse sur les prix des carburants. Si l’on tient compte de ce repli des réserves stratégiques, les stocks américains sont dans l’ensemble en baisse de 800.000 barils. Le marché semblait retenir ce chiffre car les cours du brut augmentaient après la publication du rapport. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, le plus échangé à Londres, grimpait de 0,69% à 89,05 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour échéance en février, prenait lui 0,79% à 87,65 dollars. Les cours du brut restaient ainsi proches de leur niveau le plus haut en sept ans atteint cette semaine. Les réserves d’essence ont pour leur part fortement augmenté de 5,9 millions de barils alors que les analystes tablaient sur une hausse moindre de 2,6 millions. Celles de produits distillés (diesel, fioul) ont, elles, décru de 1,4 million de barils et sont tombées 16% en dessous de leur niveau moyen ces cinq dernières années, alors que les températures hivernales dopent l’utilisation d’énergie. La production de brut est restée stable à 11,7 millions de barils par jour (mb/j). La demande de produits pétroliers qui avait reculé la semaine précédente, s’est redressée, sans atteindre toutefois le niveau d’il y a deux semaines. Elle s’est élevée à 21,9 millions de barils par jour (mb/j), contre 20,8 la semaine précédente. Les raffineries ont diminué leur cadence à 88,1% de leurs capacités, car elles entrent dans une période de maintenance, ont expliqué des analystes.

Meriem Benchaouia

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