Le Groupe Madar Holding a créé une nouvelle filière pour le raffinage, la production et la commercialisation du sucre. Son entrée en production est prévue au dernier trimestre 2023.
Par Louisa A.R.
D’après la même source, cette nouvelle société dénommée Tafadis est officiellement constituée depuis dimanche, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à laquelle a participé le P-DG du Groupe et des membres du Conseil d’administration. «L’Assemblée générale constitutive de la société sucrière par actions, dénommée Tafadis, s’est tenue ce dimanche au siège de Madar-Holding, à Alger, en présence notamment de son président-directeur général, Amara Charaf-Eddine et des membres du Conseil d’administration de l’entreprise créée», indique le Groupe dans un communiqué. La même source précise : «Membre du gGoupe Madar, la société Tafadis est donc constituée à partir du 12 mars 2023, et a pour objet le raffinage, la production et la commercialisation du sucre. Son siège social est situé à Larbâatache, dans la wilaya de Boumerdès. Son capital de départ a été fixé à 10 milliards de dinars». «M. Ahmed Drai a été nommé directeur général de Tafadis et élu président du Conseil d’administration par ses membres réunis à cet effet», indique la même source, qui ajoute que «Tafadis, dont la date d’entrée en production est fixée au dernier trimestre de l’année en cours, conformément au planning de mise en place de l’outil de production, emploiera à son lancement 1 200 salariés». «Le P-DG de Madar-Holding a précisé que Tafadis provient de la racine ‘’afdhess’’ qui signifie, selon ses différentes déclinaisons régionales, briser, fendre, casser, concasser, pulvériser, broyer à l’aide d’un marteau ou d’un martelet. La racine ‘’afdhess’’ a donné naissance à «thafdhist», le marteau. C’est un objet culturel symbolique de la civilisation du sucre dans notre pays et dans son prolongement sahélien. C’est en quelque sorte ‘’le bijou du sucre’’, selon la formule de M. Amara Charaf-Eddine», conclut le communiqué. 1 200 salariés sont d’ores et déjà recrutés. En janvier dernier, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, avait indiqué que l’entrée en production effective du projet de cette raffinerie de sucre «permettra à l’Algérie de consacrer son autosuffisance en sucre, avant de procéder à l’exportation du surplus de production en la matière». Zeghdar avait également affirmé que le Groupe Madar a réalisé des «expériences concluantes» dans le Grand Sud, pour approvisionner cette usine en matière première, grâce à la culture de la betterave sucrière qui constituera sa matière première. La capacité de production prévisionnelle de cette usine, s’étendant sur une surface de 14 ha, extensible à l’avenir, est de 2 000 tonnes/jour de différents types de sucre.
L. A. R.
