La douzième édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) est de retour. Prévue du 22 au 26 décembre courant à Alger, elle verra la participation d’une vingtaine d’artistes de différents horizons. L’invité d’honneur de cette édition, organisée après deux ans d’absence en raison de la pandémie de Covid-19, est la Tunisie, selon les organisateurs.
Par Abla Selles
Le 13e Fibda sera ponctué par l’organisation de plusieurs expositions de bande dessinée, de conférences, d’ateliers de formation et pédagogiques, de défilés Cosplay et autres, et ce, au niveau de l’Office Riadh el Feth (Alger). Outre la Tunisie, invité d’honneur, qui participera avec plusieurs dessinateurs et une galerie sur la bande dessinée tunisienne, cette manifestation verra la participation de dessinateurs, académiciens, conférenciers et artistes Cosplay professionnels algériens et étrangers, notamment du Japon, des Etats- Unis, de France, de Pologne et de Côte d’Ivoire.
Organisée sous le thème «Edition de la renaissance» en raison d’une absence de près de deux ans suite à la pandémie de Covid-19, cette édition devra se focaliser sur le volet de «la formation, en accordant l’opportunité aux étudiants des instituts des beaux-arts à Alger et aux autres wilayas à travers l’accès à des conférences suivies d’ateliers et la réduction des prix des tickets d’entrée de 50 %, voire gratuits pour les étudiants inscrits aux différentes étapes de formation».
Les étudiants devront être au rendez-vous avec une conférence intitulée «Passerelles : BD algérienne et manga japonais», animée par des professeurs académiciens de l’université japonaise de Tsukuba et nombre de créateurs de mangas japonais, à l’instar d’Aoyagi Etsuko et Miki Yamamoto.
Des artistes de Cosplay français de renommée internationale, à l’image d’Isabelle Jeudy (championne du monde de Cosplay en 2007) et Alice Hérault (championne de France de Cosplay en 2019), devront animer une conférence intitulée «Parlons Cosplay».
Des conférences devront être organisées sur la bande dessinée tunisienne, la bande dessinée en langue amazighe, les adeptes de la bande dessinée en Algérie, la bande dessinée africaine, les réseaux sociaux et la bande dessinée en tant qu’outil de développement des connaissances linguistiques.
Le festival, qui ouvrira ses portes de 10h du matin à 19h, se déroulera dans le respect «du protocole sanitaire», selon les organisateurs qui ont fait savoir que le prix du ticket d’entrée a été fixé à 500 DA.
Créé en 2008, le Fibda vise à célébrer et promouvoir le 9e art en Algérie, ont-ils ajouté.
A. S.