Le défunt Yanis Hassani n’a été ni enlevé ni fait l’objet d’actes de sorcellerie, a affirmé, hier, le commandant du groupement territorial de la gendarmerie de Tizi Ouzou, le colonel Mokrane Zouaoui.
Par Hamid M.
Animant une conférence de presse consacrée au bilan annuel des activités de ses unités, il a souligné que contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux concernant les causes de la mort du petit Yanis, disparu le 2 décembre et découvert trois jours plus tard sans vie, près de son village natal Ighil Mouhou, dans la commune d’Ait Yahia Moussa (25 km au sud-ouest de Tizi Ouzou, il n’a ni été enlevé ni victime d’actes de sorcellerie, rappelant que «nous avons tout entrepris pour tenter de le retrouver sain et sauf, mais en vain». Il n’a pas fourni plus de détails sur les circonstances, se limitant à citer le communiqué rendu public par le parquet de Draa El Mizan sur cette affaire. Interrogé sur l’évolution du taux de couverture du territoire de la wilaya de Tizi Ouzou par la gendarmerie, le conférencier a précisé que celui-ci a atteint les 47 % par les 32 brigades opérationnelles, sans manquer de souligner que trois nouvelles brigades seront mises en service en 2021 dans les localités d’Azazga, Ait Agouacha et Akkerou, alors qu’il y a eu lancement des travaux de réalisation d’autres à Ait Yahia, Ain Zaouia et Boudjima. Au chapitre de la cybercriminalité, il ressort du bilan présenté que 74 affaires ont été élucidées en 2020. Pour le commandant du groupement territorial de la gendarmerie de Tizi Ouzou, une baisse de la criminalité a été enregistrée durant l’année écoulée comparativement à 2019, résultat de la présence du corps de sécurité sur le terrain ainsi que de l’intensification du travail de renseignement.