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mercredi 22 mars 2023

Le cinéaste sera chargé de la culture et de l’audiovisuel: Ahmed Rachedi nommé Conseiller auprès du président de la République

Une bonne nouvelle pour le secteur de la Culture : le cinéaste Ahmed Rachedi, un des réalisateurs algériens les plus connus et les plus expérimentés, a été nommé, mardi, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au poste de Conseiller auprès du président de la République, chargé de la culture et de l’audiovisuel.

Par Adéla S.

Les artistes de différentes disciplines comptent sur lui dans la prise des décisions pour améliorer l’art et la culture dans notre pays, puisque c’est un homme de terrain et connaît bien les problèmes du secteur.
Réalisateur de nombreux films historiques et biopics, membre de la première unité cinématographique du Front de libération nationale pendant la guerre de Libération, directeur d’établissements publics de production cinématographique (Oncic…) puis producteur indépendant, Ahmed Rachedi a été nommé au poste de Conseiller auprès du président de la République, chargé de la culture et de l’audiovisuel. Sa longue expérience dans le secteur de la culture va beaucoup servir pour prendre des décisions concrètes afin d’améliorer la situation des artistes et de l’art dans notre pays.
Natif de Tébessa en 1938, Ahmed Rachedi a fait ses premiers pas dans la première unité cinématographique du FLN avec René Vautier et Mohamed Chanderli, avant de signer ses premiers films au lendemain du recouvrement de l’indépendance. Il se fera connaître avec «L’aube des damnés» (1965) et «L’opium et le bâton» (1971), adapté du roman éponyme publié en 1965 par Mouloud Mammeri, et présenté à la quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes.
En 1970, alors qu’il dirige l’Office national pour le commerce et l’industrie cinématographique (Oncic), il prend part à la production du célèbre film «Z» du réalisateur Costa Gavras qui décroche l’Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l’Algérie.
En tant que réalisateur Ahmed Rachedi signe également des films comme «Le doigt dans l’engrenage», «Ali au pays des mirages», primé au Festival de Carthage, ou encore «Le moulin de monsieur Fabre», en plus de nombreux documentaires.
Depuis 2009, il s’est complètement consacré aux films historiques en réalisant plusieurs biopics dédiés à la vie et au parcours de figures de la guerre de Libération nationale. Il a sorti le long métrage «Mostefa Ben Boulaïd» en 2009, qui sera suivi en 2015 de «Krim Belkacem», film historique sur le parcours de cette figure de la révolution, et de «Lotfi», dédié au parcours du Colonel Lotfi.
En 2018, il sort son dernier film «Les sept remparts de la citadelle», adapté du roman éponyme écrit par Mohamed Maarfia.
En plus d’avoir collaboré avec des monuments du cinéma et du théâtre algérien à l’instar de Sid Ali Kouiret, Rouiched, Mustapha Kateb, Hassan El Hassani, Larbi Zekkal ou encore Mahieddine Bachtarzi, il a également participé avec ses œuvres à révéler plusieurs jeunes talents du cinéma algérien à l’instar de Hassan Kechache, Youcef Sehaïri ou encore Samy Allam.

A. S.

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