L’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) lancera prochainement une campagne de communication pour inciter les citoyens à participer à son programme de conversion de 150 000 véhicules au GPLc, a annoncé, hier, l’Agence dans communiqué.
«Afin de permettre une grande visibilité de ce programme, pour faire bénéficier un plus grand nombre de propriétaires de véhicules particuliers et de taxis à travers tout le territoire national, une campagne de communication sera lancée à travers les médias et les réseaux sociaux», est-il indiqué dans le communiqué. Le programme de conversion de 150 000 véhicules (taxis et particuliers) au GPLc sera lancé officiellement aujorud’hui. Le lancement officiel du programme sera rehaussé par la présence du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables qui sera accompagné du ministre des Transports et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Micro-entreprises.
Cette rencontre regroupera une centaine de participants représentant les secteurs économiques impliqués dans l’opération, les organisations et associations de la corporation des taxis, celles des professionnels des conversions GPL, ainsi que la société civile dont l’Association des consommateurs.
Lors de cette rencontre, l’Aprue présentera la stratégie globale de mise en œuvre du projet de conversion de 150 000 véhicules au GPLc à destination des taxis et des particuliers, et les modalités de participation des citoyens et taxieurs pour bénéficier de l’aide financière de 50 % octroyée par le Fonds national de l’efficacité énergétique des énergies renouvelables et la cogénération (Fneeerc), a précisé la même source.
L’Agence a rappelé qu’avec 31,7 % de la consommation finale, le secteur du transport représente un enjeu «stratégique» dans le programme national de maîtrise des énergies en raison des possibilités offertes dans ce secteur pour la substitution des carburants classiques (essence et gasoil) par les carburants gazeux, tels que le GNC et le GPL, et en mettant en place un environnement favorable pour le développement des véhicules.
«La substitution énergétique par le développement des carburants les moins polluants et les plus disponibles est aujourd’hui une nécessité tant sur le plan économique que sur le plan environnemental», a-t-elle ajouté.
Celle-ci permettra de contribuer pour assurer une autosuffisance du marché national en carburant et réduire la pollution de l’air et plus particulièrement en milieu urbain, selon l’Aprue.
Maya H.