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jeudi 18 avril 2024

Lancement d’ateliers: Danse-thérapie à Alger au profit des adultes

Des ateliers de danse-thérapie, encadrés par des chorégraphes et thérapeutes professionnels, ont été lancés, samedi à Alger, à la faveur des personnes adultes et du troisième âge.

Par Adéla S./APS

Accueillies par l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS), ces séances de bien-être et remise en forme, lancées par la Coopérative thérapeutique, culturelle et artistique «Wach», sont ouvertes au grand public tous les samedis et aux étudiants de l’ISMAS tous les jeudis. Diplômée en 2005 de l’Inad (Institut national des arts dramatiques), actuel Ismas, la présidente de la Coopérative «Wach», Samah Smida, explique que l’intitulé de sa coopérative vient de «Wach bik» (qu’est-ce que tu as ?) en algérien, également de l’anglicisme signifiant «laver» ou «se laver» qui renverrait à la catharsis (purgation de toutes les passions) dans le théâtre.
Pour la séance inaugurale de cette discipline chorégraphique qui allie sport, concentration, danse et musique, une vingtaine de personnes, des femmes notamment, ont répondu à l’annonce faite par les responsables de «Wach» sur les réseaux sociaux, après avoir obtenu l’accord de collaboration de l’ISMAS. Etudiantes, lycéennes, professeures dans l’enseignement général ou spécialisé, fonctionnaires dans le privé ou le public, responsables d’associations ou encore femmes au foyer, ont été accueillies dans une des grandes salles de danse de l’ISMAS, où le danseur chorégraphe, vice- président de «Wach», Farès Fettane, les attendait de pied ferme.
«Nombre de maux proviennent essentiellement du stress et les maladies organiques, aiguës ou chroniques, furent-elles, ont généralement pour cause des problèmes d’ordre psychique et psychologique», a expliqué le thérapeute chorégraphe qui s’est formé en France, après plusieurs années passées au Ballet national à Alger. «Nous essayons, a-t-il poursuivi, de leur donner les premières clés qui devraient leur permettre de réactiver et canaliser leur énergie intérieure pour vite retrouver la positive attitude».
Rania, une autre chorégraphe thérapeute, s’est affairée, quant à elle, à repérer, puis à prendre à part, les «éléments» qui ont du mal à suivre la séance de danse rythmée par le dynamisme d’une musique à la cadence vivifiante.
Pour les personnes «convoquées» et priées de s’allonger sur sa table de soins, Rania va mettre en œuvre une panoplie de gestes au magnétisme apaisant, et exercer des petites pressions avec les doigts, à différents endroits, essentiellement sur le visage de «ses patients», pour réactiver les différentes énergies nécessaires au redéploiement de leur bien-être.
A l’issue de la séance, tous les avis étaient unanimes pour dire «les bienfaits de cette séance» qui leur a permis une «exploration et une écoute positive de leurs corps», ainsi que le «traitement des blocages énergétiques détectés après observation», soulignant la «nécessité d’encourager et de propager une telle expérience pour le bien-être de la société».
Agréée en 2006 par le ministère de la Culture et des Arts, la Coopérative thérapeutique, culturelle et artistique «Wach» se fixe pour objectif, l’«éducation de l’esprit et du corps pour l’équilibre de l’âme».
Néanmoins, Samah Smida a tenu à rappeler, avec regrets, que sa coopérative «peine toujours à trouver des sources de financement aux nombreux programmes et projets qu’elle dépose pourtant chaque année auprès des différentes institutions de l’Etat».
A. S./APS

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