L’Algérie accueille le Sommet arabe les 1er et 2 novembre. Un événement d’envergure qui sera consacré à l’unification des rangs et l’adoption d’une vision unifiée en vue de renforcer la coopération arabe dans divers domaines.
Par Louisa A. R.
A cet effet, le 31e Sommet d’Alger aspire à unifier les positions, coordonner les efforts politiques et diplomatiques collectifs et élaborer une vision commune face à l’escalade des crises politiques et sécuritaires qui touchent la région. Le rôle influent de la diplomatie algérienne sera déterminant dans le renforcement des positions arabes concernant plusieurs questions et défis auxquels la région est confrontée.
Les travaux de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes ont repris hier à huis clos à Alger. Les ministres des Affaires étrangères arabes se réunissent au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal pour l’adoption de l’ordre du jour, l’examen des projets de décisions et leur entérinement.
Les participants aux travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères ont appelé samedi à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger, «un rendez-vous pour engager une action décisive vers l’unification des positions arabes et permettre au monde arabe de retrouver la stabilité».
Au deuxième jour de la réunion des ministres des Affaires étrangers arabes, l’Algérie a présenté, hier, une vision pour la réforme et le développement de la Ligue arabe. Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui, a souligné que le défi est d’envergure. Il est nécessaire, a-t-il ajouté, de coordonner les efforts politiques, diplomatiques et collectifs entre les pays arabes et de les développer de manière optimale afin que nous puissions faire face aux défis.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait affirmé, pour sa part, que l’Algérie fondait de grands espoirs sur la contribution de tout un chacun lors du Sommet arabe pour amorcer un nouveau départ à l’action arabe commune suivant une approche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences de l’heure. Lamamra a évoqué la crise en Ukraine et ses dimensions sécuritaires, politiques et économiques, soulignant que cette crise a engendré une situation annonciatrice de répercussions majeures sur le système international, y compris dans la région arabe.
L’ambassadeur Hossam Zaki, sous-secrétaire général de la Ligue arabe, a déclaré, hier, que «l’Algérie a beaucoup donné pour la réussite de ce sommet», soulignant que «la question palestinienne fait l’objet d’une attention particulière sur la table des pourparlers, lors des réunion précédant le sommet».
L’ambassadeur Ahmed Abou Zeid, porte-parole et directeur de la diplomatie publique au ministère égyptien des Affaires étrangères, a déclaré que «la convocation du Sommet arabe en Algérie, après une interruption de plus de trois ans, lui donne une importance particulière, car il se déroule dans des conditions internationales très délicates et des défis énormes qui nécessitent le renforcement des mécanismes d’action arabe conjointe et de solidarité entre les pays arabes afin de faire face à ces défis».
De son côté, le ministre mauritanien de l’Information, Mohamed Ould Soueidatt, a salué les efforts de l’Algérie pour l’organisation d’un Sommet arabe «exceptionnel», affirmant que de grands espoirs sont fondés sur les résultats de ce sommet pour relancer l’action arabe commune dans divers domaines. «De grands espoirs sont fondés sur le Sommet arabe en vue de relancer l’action arabe commune et nous sommes certains de sa réussite car nous sommes convaincus du rôle axial de l’Algérie dans la consolidation des relations interarabes», a-t-il déclaré à l’APS. A ce propos, il a affirmé que la Mauritanie soutient l’Algérie dans ses efforts laborieux pour assurer la réussite du Sommet arabe, compte tenu des relations privilégiées et fortes liant les dirigeants des deux pays et les deux peuples frères, algérien et mauritanien. Pour conclure, le ministre mauritanien a souligné que «la volonté des peuples de relever les défis et de surmonter les différends que connaissent certaines régions du monde arabe est à même de garantir le succès du sommet».
L. A. R.