Alors que les billets pour la rencontre entre l’EN algérienne et son homologue camerounaise avaient été vendus par la direction du stade Mustapha-Tchaker et la DJSL de Blida à 500 DA, ces mêmes billets ont été vendus dix fois le prix sur le marché noir. En effet, des personnes qui ont acquis le fameux sésame l’ont revendu sur le marché noir à un prix défiant toute logique, à savoir 12 000 DA, soit presque le salaire mensuel d’un travailleur. Cela a choqué tout le monde, d’autant plus que personne ne s’attendait à ce qu’on arrive à ces prix extravagants. Certains avoueront que cela est devenu chose normale, étant donné la manière archaïque avec laquelle s’est effectuée cette opération de vente des billets, à l’heure de la vente en ligne et de la révolution technologique. Qu’est-ce qui retarde donc cette avancée technologique, alors que la majorité des pays, même africains, sont déjà en avance par rapport à nous, avec l’exemple des Sénégalais qui ont vendu tous leurs billets du match retour face à l’Egypte sur une plate-forme en ligne ? A quoi bon se venter
d’être leaders dans le commerce online si on ne peut pas organiser une vente électronique des billets, préservant ainsi la dignité des fans qui ont enduré des souffrances pour obtenir un simple billet de stade ? Certains préconisent de faire augmenter le prix du billet cédé d’une manière légale pour éviter la surenchère, mais ils ignorent que cela suppose que le détenteur du billet devra bénéficier de certaines commodités que nos stades n’offrent pas actuellement, en plus du fait qu’il faudra vendre des billets classiques et d’autres VIP.
M. M.