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vendredi 19 avril 2024

Kassali présente le projet devant la commission de l’APN: «La loi de finances complémentaire vise à renforcer le pouvoir d’achat»

Le projet de loi de finances complémentaire 2022 tend à préserver les équilibres budgétaires, sans réduire les budgets alloués aux transferts sociaux et sans inclure
de nouvelles taxes ou impôts, a expliqué, hier, le ministre de Finances aux députés, membres de la commission parlementaire de l’APN.

Par Louisa A. R.

C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Ibrahim Djamel Kessali, devant les membres de la Commission des finances et du budget de l’APN. Le ministre a révélé les axes essentiels et les indicateurs majeurs du projet de loi de finances complémentaire pour 2022. «La loi de finances complémentaire 2022 n’inclut pas d’impôts ou de charges fiscales supplémentaires. Elle se concentre sur la mise en œuvre des mesures urgentes pour répondre à la promotion et à la diversification de l’activité économique afin de relancer la croissance, de réduire la dépendance aux revenus des hydrocarbures et de maintenir et d’améliorer le soutien de l’État aux catégories nécessiteuse», a-t-il expliqué. Il a précisé que ce projet de texte apporte des correctifs aux dispositions et projections contenues dans la loi de finances de l’exercice en cours, en vigueur depuis le 1er janvier. Il fallait, a-t-il dit, débloquer des budgets supplémentaires pour couvrir les dépenses liées à l’augmentation des salaires, l’allocation chômage et la relance de projets d’investissement public, gelés pendant des années. Il a également souligné que cette loi vise à renforcer le pouvoir d’achat et
d’adopter des mesures incitatives pour soutenir le secteur agricole et l’investissement. «Ce projet de loi vise à renforcer le pouvoir d’achat, en plus d’harmoniser et de simplifier les procédures de mise en œuvre des mesures incitatives au développement du secteur agricole et l’investissement dans les domaines du transport maritime et aérien» a-t-il résumé.
La hausse des cours du pétrole et du gaz naturel sur les marchés mondiaux a donné une marge de manœuvre à l’Algérie pour relever le prix de référence, pris en compte dans la loi de finances 2022. Il est passé de 45 USD le baril à 60 USD. Le prix du marché est fixé à 70 dollars le baril au lieu des 50 USD approuvés dans la loi de finances 2022, a indiqué l’argentier du pays. Il a souligné que les recettes des exportations des hydrocarbures atteindront, selon les prévisions à la fin de l’année, 39 milliards de dollars d’exportations, soit une majoration de 40,4 %. La valeur des importations de marchandises caracolera, à la même échéance, à 38,5 milliards de dollars américains avec une hausse de 15 %. Le ministre des Finances a soutenu que le solde de la balance des paiements est estimé, dans le projet de loi de finances complémentaire pour l’année 2022, à +983 millions de dollars. Les réserves de change sont évaluées à 46,28 milliards de dollars. Le taux de croissance est calculé à 3,44 % tandis que celui du PIB hors secteur des hydrocarbures est de 4,3 %. L. A. R.

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