Les Journées cinématographiques du Sud (5-7 novembre à Béchar), dont le coup d’envoi à eu lieu samedi en début de soirée à la salle de la cinémathèque, constituent une opportunité pour relancer le cinéma dans cette région du sud-ouest du pays, a indiqué, samedi, le directeur du Centre algérien de cinématographie (CAC).
«Nous voulons par le biais de ces Journées renouer les liens avec les cinéphiles de la région à travers la dynamisation des activités cinématographiques et culturelles, et ce, dans le but de redonner au public le déclic et des habitudes de fréquentation de salles de répertoire, tant celles de Béchar que d’autres wilayas», a précisé a l’APS Adel Mekhalfia.
«Nous sommes confiants que de telles initiatives permettent d’offrir un meilleur espace pour les cinéphiles et le grand public en général, de redécouvrir et découvrir le cinéma algérien à travers la projection des longs-métrages et autres documentaires conçus par des talents nationaux», a-t-il souligné.
«A travers ce genre de rendez-vous culturels, nous voulons inviter les amateurs du septième art à renouer avec nos salles pour découvrir de nouvelles œuvres cinématographiques algériennes», a ajouté M. Mekhalfia.
Le programme de ces Journées cinématographiques, initiées par le CAC dans le cadre le cadre des festivités du soixantenaire de l’indépendance et du 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts et la supervision du wali de Béchar, prévoit plusieurs projections de documentaires et films de guerre.
Il s’agit, entre autres, du documentaire «La zone 8, son histoire et ses hommes», de Larbi Lakehal, «Une lettre à Obama», de Mohamed M’hamdi sur la cause sahraouie qui a moissonné le prix du meilleur documentaire au Festival du film arabe (Oran) et «La Zone interdite» d’Ahmed Allem.
D’autres longs métrages sont également au menu de cette manifestation, à l’image de «Les crimes occultés» de Kamel Faiz, «L’Opium et le bâton» d’Ahmed Rachedi (version numérisée), «Les Hors la loi» de Toufik Fares, «Héliopolis» de Djaffar Gacem, «La cinquième saison» du réalisateur Ahmed Benkamla et «Sur les traces des camps de regroupement» de Saïd Oulmi.
Les Journées cinématographique du Sud, organisées en coordination avec la Direction locale de la culture, verront aussi la tenue de plusieurs ateliers de formation aux techniques du cinéma, selon les organisateurs.
F. H.