Le jeudi 20 janvier 2020 la justice et la presse ont organisé la première journée d’études à laquelle a assisté Aissa Boulahya wali de la wilaya de Mostaganem accompagné d’une forte délégation.
Ont pris part à la manifestation, les juristes des tribunaux, ceux du barreau, les représentants de l’organisation des droits de l’homme, les représentants des corps sécuritaires, les universitaires et les étudiants de la faculté de droit ainsi que ceux du département de l’information et de la communication et quelques représentants de la société civile. Un premier événement dans son genre parrainé par le Ministre de la justice garde des Sceaux et sous l’égide du wali et en collaboration avec l’Association de la Presse de la wilaya. La thématique de cette journée d’étude est d’un caractère très spécial car il a été question de la relation entre les médias et la justice. Mr Abdelhafid Tibehriti, en sa qualité de président de la Cour de Mostaganem a donné le coup d’envoi aux travaux. Ces derniers ont vu le passage, par un succinct discours de Mr Charef Kassous président de l’APM.Une intervention à travers laquelle il a passé en revue l’historique de la relation entre l’autorité judiciaire et la presse. Il a mis en exergue l’arsenal juridique qui consolide et protège l’activité journalistique. Au passage l’intervenant a marqué les différentes étapes du progrès du droit à la liberté d’expression par la Constitution. Dans son intervention inaugurale de la journée d’étude, Me Ismail Kdider en sa qualité de Procureur Général de la Cour de Mostaganem a passé en revue tout l’arsenal juridique qui conjugue la relation entre la justice et le champ médiatique. On a pu observer, à travers son allocution, que l’historique juridique de cette relation entre les deux parties a apporté tous les aspects à tous les niveaux et sur tous les plans. Selon l’intervenant depuis 1926, la majorité des textes juridiques vont en direction de la bonne pratique du métier de journalisme et le cadre législatif. Aujourd’hui la Constitution encourage les pratiques médiatiques par la loi sur l’information mais avec le respect des pratiques judiciaires. Des communications ont été présentées par des représentants du corps de la magistrature, de la presse et des académiciens .Les sujets des lectures juridiques concernent plus particulièrement les lois algériennes sur les médias et les relations entre la justice et la presse, ainsi que ses différents rôles. C’est ainsi que Mr Mansour Kaddour Benattia, docteur en droit, journaliste et le docteur Mohamed Merouani en leur qualité de conférenciers ont apporté un plus sur la consolidation de cette relation démystifiant ainsi toutes les ambigüités et clarifiant toues les incertitudes. Une première manifestation qui a abordé la question de la responsabilité juridique et professionnelle du journaliste. Enfin cette journée d’étude a aussi déblayé par l’arsenal juridique existant le champ de la collaboration entre les médias et la justice. Issue d’un riche débat, une série de recommandations a été retenue pour consolider et parfaire la relation entre l’autorité judiciaire les médias.
Lotfi Abdelmadjid