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vendredi 29 mars 2024

Institut français d’Alger: Rencontre et projection de «De nos frères blessés»

L’événement cinéma du mois de février à l’Institut français d’Alger est incontestablement la projection du film «De nos frères blessés», le samedi 20 février à 14h00. Pour y assister il vous suffit de réservez vos places dès à présent à l’adresse suivante : filmdenosfreres@if-algerie.com. Une seconde séance aura lieu à 17h00, toujours sur réservation pour pouvoir accéder à la salle de l’Institut français d’Alger (Centre-ville) et ce, sur filmdenosfreres17h@if-algerie.com. Réalisée par Hélier Cisterne, cette fiction française de 95 minutes et une production de 2021. L’histoire de ce long métrage a pour cadre Alger, 1956. Fernand Iveton, 30 ans, ouvrier indépendantiste et idéaliste, est arrêté pour avoir déposé une bombe dans un local désaffecté de son usine. Il n’a tué ni blessé personne, mais risque pourtant la peine capitale. La vie d’Hélène, devenue la femme d’un «traître», bascule. Elle refuse d’abandonner Fernand à son sort. Adapté d’une histoire vraie, le film est une plongée à rebours au cœur de leurs souvenirs, une histoire d’amour et d’engagement brisée par la raison d’Etat. A noter que le débat aura lieu avec le réalisateur via visio-conférence.
Une deuxième projection aura lieu à 16h30. Le lendemain, dimanche 21 février à 16h00 se tiendra à rencontre littéraire autour du livre éponyme «De nos frères blessés». L’Institut français d’Alger abritera en effet cette rencontre autour du roman «De nos frères blessés» de Joseph Andras. Le débat aura comme modérateur Sofiane Hadjadj des éditions Barzakh. Les personnes intéressées peuvent dès à présent réserver leurs places sur : freresblesses@if-algerie.com. Le livre comme vous l’imaginez a ainsi pour cadre Alger, 1956. Fernand Iveton- ouvrier communiste anticolonialiste rallié au FLN- a trente ans quand il pose une bombe dans son usine à Belcourt. Il est dénoncé et interpellé avant que la bombe n’explose. Il n’y a ni blessés, ni morts. Il est pourtant condamné à la peine capitale et sera exécuté le matin du 11 février 1957, restant dans l’Histoire comme le seul Algérien d’origine européenne guillotiné de la guerre d’Algérie. Si le roman de Joseph Andras relate l’arrestation, l’interrogatoire, la détention, le procès d’Iveton, il évoque également son enfance dans son pays, l’Algérie, et s’attarde sur sa rencontre en France avec Hélène, qui deviendra son épouse. La violence extrême des ultimes semaines de son existence est ainsi mise en perspective avec le bonheur du passé, comme pour rappeler que Fernand Iveton est simplement un homme qui aura aimé et espéré…
A noter que la rencontre sera avec Salah Badis, traducteur de l’ouvrage du français vers l’arabe.

M. K.

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