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mardi 21 mars 2023

Inondations, feux de forets et canicule: La loi relative aux catastrophes naturelles sera révisée

Insistant sur la nécessité d’une transition rapide de la «gestion de la catastrophe à la gestion du risque de catastrophe», le délégué national aux risques majeurs au Ministère de l’intérieur a annoncé le lancement de la révision de la loi relative aux catastrophes naturelles et aux plans de prévention à partir de la semaine prochaine.
Les catastrophes naturelles ont fait un ravage cette année. En effet après les feux de forets qui ont engendrés des dommages et des pertes humaines énormes, viennent les premières pluies et les inondations qui ont fait, Comme chaque année en pareille période, de gros désagréments. S’exprimant hier sur les ondes de la radio nationale a ce sujet , le délégué national aux risques majeurs au ministère de l’intérieur, le Pr Abdelhamid Afra a annoncé le lancement d’une révision de la loi relative aux catastrophes naturelles et aux plans de prévention, à partir de la semaine prochaine, à travers une large consultation à laquelle participeront des experts et des représentants de la société civile, soulignant la nécessité d’adopter le cadre Sendai, qui a changé de l’idée de gérer la catastrophe à l’idée de gérer le risque de catastrophe. Il a expliqué que la loi relative aux catastrophes naturelles et à leur gestion dans le cadre du développement durable édictée en 2004 n’a pas été mise en œuvre jusqu’à présent, faute de définition des responsabilités, des objectifs et de la mise en œuvre et les délais. A cet égard, l’invité de la Chaîne I a déclaré que «la loi qui gère les risques majeurs publiée en 2004 identifie 10 risques majeurs, dont un comprend cinq risques liés aux changements climatiques, mais la loi n’a pas été appliquée, car elle ne précisait pas les responsabilités, et dans quel délai. Si les plans doivent être mis en œuvre, en plus de ne pas spécifier d’objectifs stratégiques qui est une qualité, pas une quantité. Il a souligné que les perturbations météorologiques sévères, qui ne sont que le résultat des changements climatiques mondiaux, «s’intensifieront à l’avenir et leur incidence augmentera, qu’il s’agisse d’inondations, d’incendies, de canicule ou de froid, il est donc nécessaire de s’adapter à ce qui se passe maintenant et ce qui s’en vient avec des plans pratiques et stratégiques». En outre, concernant la quantité de pluie qui est tombée avant-hier et la nuit d’hier dans les différentes régions du pays, le représentant des risques majeurs a indiqué qu’«elle a atteint 50 mm dans certaines zones, ce qui est la quantité qui tombe habituellement sur un mois entier», notant que «les pertes n’étaient pas importantes», et il a souligné la nécessité d’une transition rapide de la «gestion de la catastrophe à la gestion du risque de catastrophe avec l’alerte précoce, prévision et prévention». Le Pr Abdelhamid Afra a ajouté qu’ «Il existe une stratégie nationale de réduction des risques d’inondation qui a identifié 865 zones menacées d’inondation connues pour leur superficie, leur niveau d’inondation potentiel, la qualité du sol dans ces zones et même la couverture végétale, qui est un facteur majeur de la survenance d’inondations ou non». par ailleurs , il dira que «l’Algérie a aujourd’hui des stations de mesure de l’eau, mais elles ne sont pas numériques, ajoutant que dans un premier temps, les stations doivent être converties de l’enregistrement normal à l’enregistrement numérique pour être connectées à une station centrale qui surveille toutes les données» .
Thinhinene Khouchi

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