Les inondations du 3 mai courant à Beni-Slimane, à 70 km à l’est de Médéa, ont occasionné des dégâts au niveau de l’infrastructure routière qui relie le chef-lieu de la commune à plusieurs agglomérations urbaines secondaires, situées à la périphérie immédiate de la ville, a-t-on appris auprès de la direction locale des transports.
Le directeur local par intérim des travaux publics, Mohamed Belhamzi, a indiqué à l’APS que le gros des dégâts a été enregistré sur le réseau routier communal où de nombreux tronçons ont été fortement dégradés suite aux inondations provoquées par le débordement «spectaculaire» des oueds «Boukraa» et «Alim», deux des trois principaux cours d’eau qui traversent le chef-lieu de la commune de Beni-Slimane.
Le débordement des eaux des oueds «Boukraa» et «Alim», qui ont atteint par plus d’un mètre de hauteur, a particulièrement affecté des tronçons de la route nationale N° 18, notamment l’axe «Beni-Slimane-Sidi Lakrout» et «Beni-Slimane-Souk el-djemaa», deux importantes voies de communication entre, d’une part, le chef-lieu de la commune et les agglomérations urbaines secondaires, et d’autre part, la commune de Beni-Slimane aux localités de l’est de la wilaya, telle que Bouskène, Souagui ou El-Azzizia, a expliqué Belhamzi.
La desserte de la région de «Sidi-el-Habchi», à la périphérie de Beni-Slimane, est devenue «compliquée» pour les habitants des villages et hameaux qui forment cette agglomération urbaine, après les dégâts subis par l’ouvrage d’art qui fait la jonction entre ces villages et la route nationale N° 18, a ajouté le DTP par intérim.
Des parties de l’ouvrage d’art ont été fragilisées par la crue de oued «Boukraa», rendant difficile de déplacement des populations de et vers la région de «Sidi-el-Habchi», a fait savoir ce responsable, soulignant qu’un listing des dégâts a été établi et des demandes de subventions pour le financement des travaux de réhabilitation ont été transmis aux autorités.
K. L.