«Malgré les conditions sanitaires qui ont affecté cette démarche, l’Algérie est en contact avec de grandes entreprises et marques internationales d’Europe et d’Asie afin d’aller vers une véritable industrie automobile, et non des usines de gonflage de roues, comme c’était
le cas auparavant», a indiqué hier, le ministre de l’Industrie, ajoutant que concernant l’importation des véhicules «certaines modifications ont été apportées au texte
du nouveau cahier des charges qui sera publié prochainement».
Par Thinhinane K
Lors de son passage hier au forum de la Radio nationale, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a exprimé son désir et celui de l’Algérie à aller vers une véritable industrie automobile. Il dira à ce propos que «le dossier automobile est sur la table du gouvernement . Et le véritable objectif réside dans une véritable industrie, pas dans le gonflage des roues». Notant qu’il y a des contacts avec les plus grands complexes internationaux, mais les conditions sanitaires ont affecté cela. En outre, concernant l’importation de voitures, le ministre de l’Industrie a révélé que certaines modifications ont été incluses dans le texte du cahier des charges et seront publiées prochainement. La raison de la révision du cahier des charges est qu’il concernait auparavant tous les types de véhicules, qu’il s’agisse de voitures de tourisme ou de bus, d’une manière qui rendait son application difficile avec de nombreuses réserves concernant les dossiers des concessionnaires. Il a souligné donc qu’ « il comprend de nouvelles mesures». Selon Zeghdar , «le ministère étudie actuellement les dossiers de 73 concessionnaires du ministère de l’Industrie, en coordination avec les ministères du Commerce, de l’Energie, de l’Intérieur et le ministère des Finances». «Nous essayons également de l’accélérer, mais les systèmes juridiques ont émis des réserves, car 46 recours ont été déposés» a-t-il indiqué hier au forum de la Radio. Il a ajouté que le ministre du Commerce est celui qui détermine la marge bénéficiaire lors du processus d’importation de voitures. Concernant les prix des voitures, le ministre a souligné qu’« ils sont élevés, et même dans le monde, les prix des voitures ont connu une hausse folle, car les matériaux fabriqués au Taïwan se sont raréfiés et ont posé un problème mondial». Notons que ce dossier sera traité prochainement par l’émission des conditions. En ce qui concerne l’importation de voitures par les particuliers, le ministre a confirmé que le ministère de l’Industrie n’a empêché l’importation d’aucune voiture pour les personnes avec leur propre argent, ni n’a empêché personne. Notons qu’il y a des inexactitudes dans ce fichier. Les citoyens souhaitant obtenir une voiture dans l’année 2021-2022 peuvent également l’importer de leur côté personnel. En outre, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zghdar, a indiqué que le Comité national récemment mis en place par le Premier ministre vise la création de 75.000 emplois, soulignant que les secteurs public et privé seront accompagnés. Parce que le secteur privé est à la base du processus de recrutement. Le ministre de l’Industrie a ajouté que les banques sont devenues uniquement commerciales et qu’il est temps pour elles de s’appuyer sur des prêts et des opérations de financement afin de créer des mouvements entre les secteurs public et privé. Il a souligné que les projets suspendus pour des raisons bureaucratiques concernaient 864 institutions. Là où des licences exceptionnelles lui ont été accordées, dont la plupart sont dans l’industrie alimentaire, où 503 projets ont été traités, dont 463 ont été effectivement lancés, et 34.000 emplois permanents ont été créés. Plus de 24.000 emplois ont été créés depuis le Symposium sur la relance industrielle. Zghdar a indiqué que l’investissement matériel n’est plus la base, mais plutôt que nous nous déplaçons autour des brevets, de l’innovation et de la technologie. D’autant qu’il y a saturation dans les états du Nord en termes d’investissements, et qu’il faut équilibrer les Hauts-Plateaux et le Sud aussi. Enfin, s’agissant de la récupération du foncier industriel inexploité, le ministre de l’Industrie a confirmé qu’ «un inventaire de 743 zones d’activités industrielles a été réalisé, où 1.200 parcelles, soit 400 ha, ont été récupérées il y a un mois», précisant a ce sujet que «l’Agence immobilière industrielle aura tous les pouvoirs dans le processus de distribution et de gestion en vertu de la nouvelle loi sur les investissements, et c’est la seule institution autorisée à le faire».
T. K.