Un Plan national de la jeunesse est en cours d’élaboration par le ministère de la Jeunesse.
Il tend à ouvrir les possibilités aux jeunes de s’investir dans les prises de décisions sociales et politiques.
Par Ali L.
Ouvrir les possibilités aux jeunes de s’investir dans les prises de décisions sociales et politiques est primordiale. Dans sa stratégie, le ministère de la Justice considère les jeunes Algériens comme des partenaires à part entière de la société. Cette nouvelle approche figure parmi les 70 actions qu’envisage de mettre en œuvre le ministère de la Jeunesse et des Sports en direction de cette frange de la société. Ce Plan national de la jeunesse, explique le conseiller auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports, Farés Kerouani, se présente sous la forme d’une série d’actions unifiées destinées à être engagées par le biais d’un certain nombre de dispositifs, par rapport à ceux mis en œuvre précédemment de manière disparate.
Le conseiller auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports considère que ce plan, «une révolution en termes d’approche», se veut un cadre de gouvernance globale destiné à permettre une connaissance exacte des divers dispositifs institués, jusqu’alors, au profit des jeunes, «afin de pouvoir les améliorer constamment». Pour lui, le Plan national jeunesse ne vise en rien à remplacer les politiques sectorielles existant par le passé au bénéfice des jeunes, mais de les faire interagir de façon coordonnée.
Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, Kerouani indique que ce plan tend à mettre en cohérence un certain nombre d’actions unifiées, en direction des personnes auxquelles elles sont destinées. Sur ce point, l’intervenant cite l’éducation, la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat, les loisirs et, en particulier, les possibilités d’implication des jeunes dans les activités publiques.
La nouveauté par rapport aux actions entreprises précédemment au bénéfice de la jeunesse va consister, précise Farés Kerouani, à ne plus considérer ces derniers comme de simples bénéficiaires des politiques les ciblant auparavant, mais, désormais, comme des partenaires «à part entière». Ils seront, à ses dires, impliqués également dans la gestion des affaires publiques, celles relatives aux activités politiques, sociales et culturelles.
Pour permettre aux jeunes Algériens de soumettre des propositions sur la manière dont ils perçoivent cette participation, l’invité de la radio fait part de la création d’un Forum sur internet, leur permettant de les faire parvenir au ministère. Il fait également état de la création d’un Conseil supérieur de la jeunesse, «une sorte de Parlement d’instance consultative», leur donnant l’occasion d’exprimer leurs avis sur la manière dont ils conçoivent les dispositifs élaborés en leur faveur.
A. L.