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vendredi 29 mars 2024

Gaz: La production mondiale équivaudra à celle du pétrole dans une quinzaine d’années

La production mondiale du gaz équivaudra à celle du pétrole dans une quinzaine d’années, tirée notamment par le basculement de la Chine vers cette énergie, car 70 % de l’énergie qu’elle consomme actuellement est basée sur le charbon, a prédit l’expert algérien Mourad Preure. «Lorsque la Chine, dont 70 % de l’énergie qu’elle consomme actuellement est basée sur le charbon, bascule vers le gaz, cela pèse sur la demande», a estimé l’expert, ajoutant que «dans une quinzaine d’années, la production de gaz dans la consommation mondiale d’énergie équivaudra à celle du pétrole, alors que les renouvelables bénéficieront d’avancées technologiques». S’exprimant lors d’un forum du quotidien «Le Soir d’Algérie», M. Preure a ajouté que «la croissance de la demande gazière est tirée par la génération électrique», affirmant que «la transition énergétique accorde une place de choix au gaz naturel». S’agissant de l’Algérie, l’expert en questions énergétiques a affirmé que «la force énergétique de l’Algérie, si demain notre pays veut réussir sa transition énergétique, c’est Sonatrach qui la tirera», soulignant que «les grandes révolutions que l’Algérie est amenée à connaître dans le domaine énergétique, c’est Sonatrach qui doit les mener». Dans le même sillage, M. Preure a appelé à privilégier le renouvelable dans le modèle algérien, expliquant qu’«en Algérie, 86 % de territoire jouit d’un ensoleillement de 3 600 heures de soleil par an, alors qu’en France, par exemple, l’ensoleillement est entre 1 100 et 1 400 heures, mais cela ne l’a pas empêché d’investir dans le solaire». Il a, dans ce sens, rappelé que chaque kilomètre carré (km2) en Algérie peut produire 2 000 kilowattheures. Concernant l’état actuel du marché pétrolier, frappé de plein fouet par les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19, M. Preure a indiqué que «les marchés sont en train de sur-réagir à un vaccin qui, si on est optimiste, ne pourrait produire un effet sur l’économie mondiale qu’à partir du second semestre de cette année», donc, a-t-il poursuivi, «si on est réaliste, cet effet ne se produira qu’au 4e trimestre 2021».
Sara B.

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