Le grand plasticien Moho Sahraoui revient vers ses fans à Alger, avec une exposition pleine d’émotions, de couleurs, d’espoir mais aussi d’humanisme. En effet, les passionnés d’arts plastiques peuvent assister au vernissage de cette exposition prévu le 3 septembre prochain à la galerie d’art Mohamed-Racim.
Par Abla Selles
«Retour aux sources et aux origines, Alger m’illumine et m’enchante, la prestigieuse galerie Racim me reçoit, je vous invite à visiter mon expo qui se déroulera à la Galerie Racim, à la rue pasteur du 1er au 15 septembre. Le vernissage aura lieu le samedi 3 septembre», écrit l’artiste sur sa page Facebook. Très attendu par ses fans, ses amis et les passionnés d’art, l’artiste a donné un avant-goût de cette exposition à travers des photos de son atelier où il mettait les dernières retouches de cette exposition.
Très présent sur les réseaux sociaux par son art et son humanisme, Moho Sahraoui est un artiste qui œuvre à chaque fois pour proposer des œuvres portantes des messages de paix, de fraternité, d’optimisme et de joie. Connu pour l’utilisation de couleurs fortes, l’artiste est salué par les artistes de sa génération et inspire beaucoup de jeunes. D’ailleurs, Djamel Benkrid aécrit : «L’art de Moho est une résistance dans une problématique de la vérité absolue. Moho déploie l’art à sa manière d’être, autrement dit l’art représente l’esprit, la métaphysique qui incarne la force et inspiration de la volonté de puissance de sa propre existence».
Installé à Paris depuis plus de 15 ans, Moho Sahraoui est un peintre et plasticien algérien. En 2019, l’artiste a su immortaliser à l’aide de ses pinceaux et ses couleurs, la révolution du sourire. Sans doute qu’il sera question, un peu beaucoup de ces œuvres-là, à cette exposition qui s’appelle «Amour et liberté». Pour rappel, Moho Sahraoui est «né à Aïn Benian (Guyotville), de parents travailleurs originaires de Cherchell, dans la wilaya de Tipasa. C’est son père, peintre en bâtiment, qui lui a appris à faire ses premières touches de pinceau. Dans cette ville qui l’a vu grandir, chacun l’appelait à sa manière ! Il y a eu d’abord Moho, qui est le dimunitif de Mohamed à Cherchell, puis Mohand ou Mohouche – prénoms souvent donnés souvent par les Kabyles qui représentent la plus grande communauté de Gyotville – ou Moh, tout simplement, comme l’appellent les Algérois. Il a préféré garder Moho, en référence à la culture de sa région natale, Chenoua.
A. S.