Full contact: Messaoudene Djaafer, un champion qui voit grand

Djaafer Messaoudene est un jeune athlète dont la carrière s’annonce prometteuse. Grâce à sa détermination et son acharnement au travail, ce natif du village Iouricen, commune de Tizi N’berber (Bejaia), avance résolument vers le très haut niveau. Il a d’ores et déjà arraché plusieurs titres et son objectif est de rester parmi les meilleurs. Cet athlète au don inné a entamé sa carrière sportive dans un petit club, au sein de son village natal, avant de rejoindre le CSA team Aokas. «Le CSA m’a assuré une formation pour développer mes qualités grâce, notamment, à l’apport de mes coachs Hicham Rabhi, Massi Moussouni et Nordine issad», raconte-t-il. «J’ai participé au championnat de wilaya et j’ai obtenu la première place dans le poids des -60 kg. J’ai été qualifié pour le championnat national qui s’est déroulé à Chlef en 2022», indique ce jeune champion. Durant la même année, Djaafer a arraché la première place au championnat d’Algérie de full contact à Constantine, avant d’être sélectionné en EN. Cette sélection bien méritée était un aboutissement, voire une juste récompense après des années de discipline de fer et d’incommensurables sacrifices. Il n’a d’ailleurs pas manqué de prouver ses qualités en poussant plus loin ses performances. En 2023, au championnat de wilaya, il a réussi, encore une fois, à monter sur le podium et s’est qualifié pour le championnat national tenu à Mila. Mais cela est loin de satisfaire Djaafer Messaoudene, qui, à 19 ans seulement, voit déjà grand et a dans le viseur la compétition internationale. Pour un début, il vient de gagner un combat professionnel international qui s’est déroulé en Tunisie, contre un athlète tunisien. «J’ambitionne de réaliser d’autres exploits et pourquoi pas honorer les couleurs nationales dans d’autres compétitions mondiales». Tel est le souhait de ce jeune sportif en pleine ascension, qui croit à sa belle étoile tout en restant modeste et reconnaissant. «Mon rêve s’est concrétisé grâce au soutien de mes parents et mes coachs qui ont cru en moi», ne cesse-t-il de répéter.
Racim S.