La Bourse de Paris devrait ouvrir sur ses niveaux de la veille hier, restant dans une optique d’attente avant l’ouverture, jeudi, du symposium de Jackson Hole et d’éventuelles annonces sur l’évolution des politiques monétaires des banques centrales.
Le contrat à terme sur l’indice CAC 40 était quasi stable (-0,03 %) une quarantaine de minutes avant l’ouverture. Mardi, il a légèrement reculé de 0,28 %.
Après un rebond de deux séances, les marchés se sont mis en position d’attente mardi, temporisant avant le début de la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole, où le patron de la Réserve fédérale américaine (Fed) s’exprimera vendredi.
«L’attention se porte sur le discours de Jay Powell, président de la Fed, et sur le cadre possible d’une réduction progressive des achats d’actifs d’ici la fin de l’année», rappelle Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.
Mais selon lui, «les événements récents pourraient bien repousser cette décision à la réunion de septembre de la Fed».C’est notamment l’impact du variant Delta sur l’économie qui inquiète, puisque que les statistiques commencent à montrer un ralentissement de la reprise dans les zones où il s’est nettement propagé.
Rien que «la décision de dernière minute de transformer la conférence de cette semaine en rencontre virtuelle semble être un aveu tacite de la Réserve fédérale que la progression du variant Delta est toujours un danger réel et présent pour l’économie américaine», ajoute Michael Hewson.D’autant plus que l’efficacité des vaccins de Pfizer et Moderna contre le Covid-19 a baissé de 91 % à 66 % depuis que le variant Delta est devenu dominant aux Etats-Unis, selon les autorités sanitaires américaines.
Pour autant, à la Bourse de New York, les investisseurs restent optimistes et ont amené le Nasdaq et l’indice élargi S&P 500 vers de nouveaux records mardi.
Les marchés devaient prendre connaissance hier du baromètre IFO du moral des entrepreneurs allemands en août et des commandes de biens durables en juillet aux Etats-Unis.
S. E.