Après plus de 17 jours de repos, près de 11 millions d’élèves reprennent aujourd’hui le chemin de l’école pour entamer le deuxième trimestre qui sera l’occasion, pour ceux qui n’ont pas eu de bonnes notes, de se rattraper.
Par Thinhinane Khouchi
Les vacances d’hiver sont arrivées à leur fin. En effet, selon le calendrier du ministère de l’Education nationale, les élèves des trois paliers (primaire, moyen et secondaire) entament aujourd’hui (8 janvier) le deuxième trimestre. D’après les observations, le premier trimestre n’a connu aucune perturbation et s’est déroulé dans la sérénité. Mais selon le constat des enseignants, les résultats obtenus dans les cycles moyen et secondaire étaient moyens et satisfaisants dans le primaire. Dans le cycle moyen, les résultats des élèves «ne sont pas satisfaisants», notamment dans les matières scientifiques, déplorent des enseignants. Quant au cycle primaire, les résultats sont «convenables». Par ailleurs, dans le cycle secondaire, les résultats diffèrent d’un niveau et d’une filière à l’autre. Ce deuxième trimestre est donc une occasion pour les élèves d’améliorer leurs notes, notamment ceux de terminale qui n’accordent pas d’importance aux examens trimestriels et désertent les bancs du lycée dès le deuxième trimestre. Par ailleurs, commentant les résultats de l’anglais du premier trimestre pour les élèves de la troisième année primaire, le ministre de l’Education nationale avait indiqué que «les résultats étaient positifs et les élèves et leurs parents optimistes», rappelant que l’enseignement de cette langue sera mis en place de façon progressive les deux prochaines années. Répondant à une question sur l’examen du baccalauréat session 2023, le ministre avait précisé qu’«aucun changement ne sera apporté à cet examen pour cette année», considérant que sa révision nécessitait «une réforme du système de l’Education au secondaire». Enfin, il est à rappeler que le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait indiqué, lors d’un forum de la Radio nationale, que le projet de loi portant statut particulier des travailleurs de l’Education nationale est fin prêt et devra améliorer la situation socioprofessionnelle de l’ensemble des fonctionnaires du secteur. Le ministre avait affirmé que ce projet constituait «une étape stratégique à même de placer les fonctionnaires du secteur de l’Education nationale à un rang respectable au sein de la société». Ce projet de loi intervient, a-t-il précisé, «en exécution des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant l’impérative révision des statuts du secteur», expliquant que ce texte de loi «inclut des acquis socioprofessionnels et pédagogiques, à même de placer l’enseignant à des rangs supérieurs et améliorer le niveau didactique de l’élève». A ce propos, il a affirmé que «les catégories ont été révisées, le volume horaire pour les trois paliers a été réduit et les diplômes acquis durant le parcours professionnel seront valorisés», faisant état d’un nouveau système compensatoire propre aux personnels du secteur, ce qui favorisera «une augmentation supplémentaire à celle décidée par le président de la République». Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que «le dossier d’intégration de 62 000 enseignants contractuels a été clos à la fin de l’année 2022», estimant que «cette décision historique a été exécutée rigoureusement, en un temps record». A une question sur les anciens contractuels qui ne sont plus en poste, le premier responsable du secteur avait fait savoir qu’il serait possible de «saisir l’opportunité d’un nouveau concours de recrutement», soulignant qu’«en cas de postes vacants, ils pourront être sollicités en vue d’assurer l’encadrement requis».
T. K.