L’organisation à Laghouat du festival culturel international du chant spirituel «Samâa», tel que l’appellent communément les adeptes des zaouïas, est une reconnaissance au rôle spirituel qu’incarne cette région, a affirmé jeudi le Commissaire du festival, Habib Mahsar.
Intervenant la veille de l’ouverture de la 9ème édition de cette manifestation internationale (Laghouat : 20-23 mai), Mahsar a indiqué que «cette région regroupe de nombreuses zaouïas (confréries) qui ont coexisté dans un climat de respect mutuel et de reconnaissance des Chouyoukh».
Initié par le ministère de la Culture et des Arts, ce festival, placé cette année sous le signe «Le Samâa: appel à l’adoration, la libération et la paix», regroupe des troupes d’Inchad représentant onze (11) pays arabes et étrangers, dont la Palestine et la République Arabe Sahraouie Démocratique sont des invités d’honneur.
S’agissant du choix du signe retenu pour cette édition, le commissaire du festival a expliqué que l’adoration renvoie au rapport entre l’adepte soufi et son créateur «Allah» et son messager, le prophète Mohamed (QSSSL), tandis que le terme libération a été choisi pour signifier que l’Algérie s’apprête à commémorer le 60ème anniversaire de son indépendance.
«La notion de paix, reflétant le degré de conscience nationale», a également été retenu, en harmonie avec le message de l’Organisation des Nations-unies (ONU) portant sur la propagation de la paix à travers le monde», a encore expliqué le commissaire du festival.
F.H