Les veillées du mois de ramadhan sont une occasion de mettre en valeur les plus beaux textes de l’inchad. C’est dans cette perspective que la huitième édition du Festival d’El Inchad s’ouvre ce soir à la maison de la culture «Ould-Abderrahmane-Kaki» de Mostaganem.
Par Abla Selles
Plus de trente mounchids représentant les quatre coins du pays prennent part à cet évènement qui prend une dimension nationale, a précisé le commissaire du festival, Bendehiba Belalia.
Le but majeur de cette manifestation culturelle est de donner l’occasion aux jeunes de prouver leur talent. C’est aussi une manière d’encourager les jeunes à plus de créativité dans ce genre artistique.
La huitième édition de ce festival est marquée par l’organisation d’activités pour toutes les tranches d’âge. Deux concours sont organisés à cette occasion. Le premier est destiné à la catégorie des 16 ans et plus au niveau de la radio locale (Concours du chant d’or). Quant au deuxième concours, il est destiné aux enfants de moins de 16 ans à travers les réseaux sociaux (Concours de la petite étoile d’avenir).
Cette édition verra aussi l’organisation de quatre soirées, dont la première sera consacrée au passage de figures célèbres de cet art, alors que la cérémonie de clôture sera animée par la troupe vocale composée de 50 mounchids pour agrémenter le public de chants religieux (madihs) et patriotiques.
«La concurrence sera très forte vu le grand nombre de participants et la qualité des prestations attendues», précisent les organisateurs.
Il est à noter que le Festival d’El Inchad à Mostaganem est connu par les belles prestations de ses participants. D’ailleurs, au fils des années, ce rendez-vous important pour les passionnés de l’inchad prend plus de maturité sur le plan organisationnel. L’édition de cette année sera marquée, entre autres, par le strict respect des mesures préventives contre la pandémie de Covid-19.
A. S.
